Ma naissance me promettait à un règne sur l’une des préfectures d’un monde de part trop éloigné des systèmes centraux de l’empire pour même avoir un nom, la planète d’industrie militaire 18994 et ses chantiers aérospatiaux. Promettait dis-je, si je n’avais pas été en mon corps même privée de ma caste, si je n’avais pas été l’une des défavorisées. Oh… et à peine cela paraissait’ il en plus… Qui aurait pu ébruiter dans les fait ces voies respiratoires secondaires a peines visible près de ma colonne vertébrale ou encore ces marques étranges de peau moins résistante sur la cuisse droite? Personne. J’aurais parfaitement été à ma place parmi les grands jupon de la cour à me frayer un chemin vers les échelons supérieurs de l’existence… Si je n’avais pas été promise à un destin plus grand encore…
Mais si les restes de la peste Mirusian avaient fait de moi une créature faible incapable de servir même en tant que soldate l’empire qu’avaient servi mes ancêtres et que servaient aussi les reclus dans ma condition, ils avaient aussi fait de moi un être doté de pouvoirs légèrement supérieurs à la moyenne. Il m’arrive depuis le très jeune âge de 7 ans où je devais voler ma pitance parmi les déchets qui constituent le quotidien des clans de défavorisés de voir à l’avance ce qui pourrais m’arriver. Quant à ceux qui me volaient l’argent que mes parents m’envoyaient pour acheter mon silence sur leur honte ils découvrirent assez tôt qu’il pouvait être difficile de me causer du tort pas seulement en essayant de me surprendre, mais aussi en m’attaquant franchement, les premiers ratant lamentablement leur effet et les second se trouvant incapable de mener a bien leur tâche par manque de force intérieures. La voie du Serias aime à défier ceux qui l’utilisent.
Je n’aurais jamais entendu ou suivi la voie si je n’avais pas rencontré Épizadus Fendora, un vieux sage pratiquant de la tradition quasi oublié qui servait autrefois de religion au Scarrans. Aujourd’hui elle as rejoint les mythes des héros qui n’apportaient rien de concluant à l’esprit purement pratique de l’empire. Sauf pour quelques élites… Le vieil homme aurait du mourir il y avait bien longtemps déjà mais s’était accroché à la vie toutes griffes et toutes dents dehors trop faible pour encore combattre parmi les siens il s’était retiré avec les défavorisé parmi lesquels il se chargeait de permettre a quelques-uns de partir vers des avenirs plus clément en l’échange du serment selon lequel ils en ferait autant que lui et garderait la voie d’être découverte par toute races n’égalant pas le droit à la vie Scarran. Ce qui selon moi n’inclus personne, mais je médite encore sur les paroles du vieil homme. J’appris en bonne élève a maitriser la discipline de mon esprit a un point tel qu’il m’était rare de ne pouvoir en arriver a mes fins lorsque j’était en pleine forme et bien concentrée sur mon objectifs. Ce qui m’amena à quitter la planète beaucoup plus tôt que prévu. Lorsqu’à 14 ans Épizadus me fit monter à bords d’un maraudeur récupéré par des mercenaires Charrids je pris la décision de porter son nom. Après tout il était ce que j’avais de plus ressemblant à un père. Et l’honneur me voulant voué à une famille je préférais de loin une famille qui m’avait été elle aussi loyale.
La vie avec les mercenaires Charrids cependant se termina assez vite lorsqu’ils se crurent possédés ne pouvant pas m’approcher lorsque des envie de viols les prenaient. Je ne savais pas encore pourquoi certaines personnes étaient incapable de m’approcher dans certaines situations mais les autres femelles a bords m’apprirent vite les rumeurs et ce qu’il y avait à savoir sur le fonctionnement que j’aurais du avoir initialement à bord. Je les quittai rapidement pour un navire Zenethans de récupérateur et de chasseur de trésors. Ce que je sais des légendes de l’espace et de ses trésors enfouis au tréfonds des territoires parfois si loin qu’on ne voit plus d’étoiles que derrière soi c’est eux qui me l’ont appris, dont la légende du Carak’nkov.
« …Et l’univers pris d’un ultime frisson mis au monde une race capable de voyager avant toutes les autres : les fenarims. C’était un peuple paisible avant qu’il ne commencent a manquer de ressources sur leur monde et comprenant ainsi que tout à un prix se mettent a s’arracher leurs biens les uns aux autres. Durant une guerre qui fit expirer le derniers souffle de la terre qui les portaient un Fenari pris sur lui de rassembler les toutes dernières ressources alors même qu’une guerre sans merci dominait comme seul était partout dans leurs territoires. Son nom était Kov, Kov le passeur. Sur un grand voilier solaire fait du borignium le plus pur, il se lança portant a son bord des marchandises valant plus de crindars et de fennik que vous ne pourriez l’imaginer. Pris d’une avarice irrationnelle il tua lui-même a mains nues son équipage dans son sommeil craignant que ceux-ci ne disperse son précieux trésor lui permettant de vivre a jamais. Mais personne n’est immortel, encore moins un fenari. Et l’on dit que dans le vide de l’éther surgit encore parfois le reflet du Carak’nkov. »
Je serais encore probablement parmi eux s’il ne s’était pas produit deux évènements majeurs. Le premier étant la découverte d’un monde dans l’espace tourmenté pouvant très bien correspondre à la description de Fena IV, couvert de technologies maintenant dysfonctionnelle mais pourtant d’allure incroyablement avancée datant d’avant même la première guerre galactique connue. Pas un corps cependant… pas un fossile. Comme si tout le monde était parti pour mourir. Pas un seul vaisseau non plus… Mais dans ce qui aurait pu être un port stellaire fut trouvé des pièces de blindages d’une taille colossales tous en borignium pur! J’était à l’époque celle qui en savait le plus parmi notre groupe sur cette légende et ce n’est qu’avec peu d’effort que je pris la tête du convoi après la mort de notre capitaine. Selon les règles du clan il fallait d’abord défier un capitaine pour pouvoir prendre sa place et toujours pour les mêmes raison qu’autrefois me défier semblait impossible. Pas dans la mesure où il aurait fallu pour cela me causer une quelconque souffrance. Plusieurs passèrent près du but cependant je m’en rend compte aujourd’hui la fatigue que je ressentait après ces affrontement ou pourtant je ne recevais aucun coup ni ne bougeais, cette fatigue n’était pas illusoire… Un jour ou l’autre si je ne garde pas mon esprit aiguisé comme un couteau Charrid…
5 cycles. 5 long cycles passé à suivre mes calculs quant aux résidus de césium autour du monde mystérieux. 5 long cycles passés en vain sur les traces du vaisseau légendaire. La patience cependant n’est pas une vertu Yenin et encore moins de ceux d’entre eux qui deviennent Zenethans. Personne ne semblait voire la logique que si le vaisseau était parti depuis si longtemps il pouvait avoir dérivé très loin avant d’avoir été capté par la gravitée d’une étoile ou d’une planète quelconque. Et après 5 cycles de bons et loyaux services a leurs cause ils me placèrent à bords d’une poubelles flottante m’accusant de les appauvrir… Une mutinerie Impardonnée dont je me vengerais bien un jour…
Un jour, peut-être… Si je puis ne pas manquer de carburant ou d’air respirable d’ici à ce qu’un autre vaisseau me repêche. S’accrocher… C’est ce que le vieux me dirais s’il était là… S’accrocher et la voir du Serias finiras pas te donner ce que tu demande…