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 Cadavres exquis.

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Varlan
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MessageSujet: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeVen 23 Juil - 16:00

6 juillet 2010


Moi et mon coloc on se noie, mais j'ignore pourquoi. La chaleur est suffisante pour nous stopper. Cela n'est pas normal.La vie bug...
Oui, elle bug... Elle reste comme un insecte qui ne veut abandonner. Parmi ces pépins il y a toujours une ligne, droite ou courbe, elle ne change pas. C'est nous qui changeons. Nous changeons, mais pas dans le bon sens. Enfin pas toujours. C'est un dilemme de chaque instant. Savoir quand s'arrêter ou non, le voila mon véritable dilemme à chaque fois que je respire de ton arôme qui encrasse mes poumons et mon âme je me sens vivre. Vivre, un mot ambigu. On dirait, lorsqu'on le prononce que même vivant, il nous est possible de connaître le baiser mortel d'une schizophrène. Voilà le seul, le véritable salut de ma palpitante vie! Oh, mais c'est pas tout, elle revient encore me charmer de sa présence, me charmer de son poison...
C'est une drogue insipide, capable du pire des maux. Nous laisser vivre. La vie n'est pas un don. Elle est un problème à résoudre. L'émancipation même d'une individualité, car chaque existence reste une émancipation à approfondir, à définir, mais surtout à apprivoiser comme un chien domestique. Un chien qui au départ, ne feras que sentir vos parties génitales. Une envie de se laisser dominer par autre chose que le temps qui passe, quitte à être soumis par ses instincts, par ces pulsions qui nous mènent au stade de la conscience. Bref, je regarde mon écran, la photo de cette douce veuve noire m'envoie un texto, une autre illusion à mieux définir. Une génération incapable du moindre plan se distorsionne comme le roseau plie au vent, à ses moindres désirs. Qui se traduisent en fait par une envie de domination, de mégalomanie. Je l'aime d'une façon étrange, une façon propre. Ensuite tout en buvant le fond de mon once de cocaïne diluée au travers d'un bon litre de bière au citron, je pense. Je pense à la différence qui ne devrait pas exister entre réalité et fiction. Une ligne mince qui mène souvent à un délire qui se poursuit en rage, hors et bien entendu, au moins l'alchool et ma drogue écarte les possibilité d'une obsession.
Obsession. Peut-être devrait-on utiliser ce mot au lieu de se servir de vivre à tord et à travers. Ne pas mourir est une obsession. Une manie qui nous défini, qui nous lie à notre chemin karmique, qui nous unie dans un océan de sable pourpre nous permettant ainsi d'aimer l'unicité du miroir. Où nous trouverions-nous alors? Peut-être aussi nous dégoutterait-il ce reflet. Celui d'un porc handicapé se masturbant sur le cadavre de l'humanité.
Voilà ce qu'elle m'envoyait comme texte, c'est probablement ce qu'elle faisait à l'instant. Plus de tabac, que des piles de botches, en fait... Il devait rester des déchets consommables quelque part. À l'âge de la moisissure. C'est comme si nous étions des enfants abandonnés dans un frigidaire oublié. Une expérience vouée à la floraison nauséabonde d'une boue visqueuse sortie tout droit d'une autopsie expérimentale en putréfaction.
Bon... Ça m'a l'air encore comestible... Avec un peu de chance et de volonté, comestible. C'est ce que se dit l'humain moyen lorsqu'il décide de finalement consommer l'état de vie. Un repas grouillant de vers, multipliant sa propre crasse à une vitesse virale... Bon... Ça me semble pas si mal une fois apprêter au broyeur. Un bruit à m'en donner des migraine, un verre en main. Voilà! J'ai mon verre! Comme si tout dans cette existence se résumais à trouver la prochaine dose de barbiturique. Maman, assomme-moi! Je ne veut pas voir demain.
À ces mots, j'ingurgite le liquide adipeux et velouté, si bien réduit en charpie que les moitiés de parasites me caressait gentiment la gorge. Si bien, que ça m'as presque fait vomir.
Le phénomène perdurait, on eu dit que s'échelonnait sur plusieurs siècles. Pas besoin d'être sur Mars pour saisir le problème dans son ensemble. Nous vivons dans une époque difficile, la drogue, le désir de se surpasser d'être en haut. Les putes se déhanchent comme des guenons pour une once d'attention, et encore, j'en oublie.
Bref, la modernité avait soufflé sur sa jeunesse le vent malade de la post-modernité vomissante de haine et d'individualité inconstante. Voilà notre monde, tant qu'à être un individualiste j'emmerderai personne avec! Tous les mêmes, n'est-ce pas Veuve Noire, n'est-ce pas bouteille vide? Du haut de leur bureaucratie ils ne comprennent plus rien à ce qui n'est plus ni chiffres ni froid. Et nous, enfants du vide, ne pouvons rien devant la fin de leur déchéance.
Mon cellulaire sonne, connerie, j'en ai rien à foutre. Lui aussi adhère à leur danse. Des ballerines, voilà, tous une bande de danseurs contrôlant leurs ficelles. Des marionnettes nées marionnettistes. Les années passent et ne reviendront pas, faisant de nous des mutant gérés par l'apathie. On ne le croirais pas, mais nous sommes éduqués ainsi, à nous croire supérieurs dans notre fausse modestie. Ce monde ne veut pas s'émanciper, il reste stagnant à s'écrouler la voix par sa platitude. Un gloussement barbare sortant de nos gorges de s'abrutissant dans les sonorités infâme de notre propre souffrance. La folie est à nos portes et elle me séduit, elle m'enlace, me réconforte. Après tout, c'est elle qui nous offre du bonheur dans nos vies, sans elle, sans aucun marginaux, serions-nous lucide?
La lucidité. Lisez ceci comme vous auriez lu l'introduction de X-men. La lucidité... Un cauchemar trop souvent vaincu par l'homme et ses désirs de grandeur, mais la question est : "est-ce que la lucidité est le cauchemar en elle-même? Ou sommes-nous des juges aveugles de sens moral?"
Des juges? Quelles sont les preuves nous laissant croire que nous le sommes. Des juges?! Nul n'est qualifié pour être le juge de lui-même. Nul n'est qualifié pour être le bonheur des autres. Nul n'est qualifié pour avoir une emprise sur un verdict quel qu'il soit, car la meilleur défense reste le silence. On nous emplit de bullshit et ensuite on s'étonne qu'on explose. Le suicide est sans douleurs, sans couleurs, dans un monde qui ne change plus. La vie, elle, est tumultueuse dans une société ne voulant plus l'admirer pour sa simplicité. C'est à ce moment précis que mes réflexions furent percés par des cognements à ma porte. De quoi provoquer la pire crise de paranoïa. Vite!!! Prendre mon flingue sous l'oreiller, tirer deux ou trois coups au travers de la porte. De toute façon, ça ne devrait pas être important, mon doigt s'en foutait car lui, n'entendait pas protestation. Et BLAM à la trois... même quatre, quatre beau coups et trous accompagnés d'aucune culpabilité. Et Maintenant? Le mal du siècle qui me reprenait.
"Et maintenant?", me disait là voix au fond de crâne à trouver une porte de sortie et vite!
L'adrénaline, la panique, ce doux sentiment euphorique poussant au surpassement corporel. Il était temps de faire mes valises pour un autre monde. Avaler la pilule. Prendre mon 48 et me farcir une balle en pleine poire. Tadam! Tout serait réglé! Oui... mais non... Cette garce... Cette veuve noire m'ayant tout pris, il était temps de remettre les pendules à l'heure... Je devais me venger avant d'en finir!
"Mais c'était déjà fini!" de gueuler le réalisateur assis sur sa chaise pliable. Une horreur. Ce film serait une horreur, trop près du monde réel. Ce film, cette horreur c'était moi. C'était elle. C'était maintenant! Une possibilité! Je ne voyais qu'une solution, casser la fenêtre et me barrer pour la flinguer, enfin! Si seulement mon esprit aurait été moins flou. Tout ça à cause de cette bande de hamster anthropophage! C'est à eux que nous devons la merde qui nous entoure, une vraie bande de scatophile nous sommes, la race l'adore cette merde. Vous voulez que nous, nous entre dévorons? Très bien, que le bal commence!
Et il commença effectivement. Devant mes yeux dansaient des excréments, les asticots, les cravates miteuses, les salades d'ossements et ma raison qui foutait comme eux se foutaient du reste. Et leur raisons à eux, hein? Avaient-ils raisons!?
Peut-importe, courir, m'en aller, fuir, fuir et refuir. Il ne me trouverons pas! Le grand gluant de biomasse que nous devenons tous n'aurons pas ma peau. Je serais une monstruosité phallique à la recherche d'une crevasse où je pourrais me rassurer et relaxer, admirant ma propre décrépitude. De toute façon, ma peau était déjà ravagé par l'âge et franchement, il n'en restait pas grand chose.
Pas grand chose à perdre. Et franchement rien à gagner. Alors que nos enfants, rangé en belles colonnes de merde, tel les soldats qu'ils sont...

Voilà notre génération, rien de plus que des enfants gâté, petit soldat en devenir aux mains des abuseurs dans leur tour d'ivoire. Courir, courir fuir la réalité, fuir! Mais où se trouve la fiction lorsque tout nos rêves étouffent?!
Lorsqu'il ne reste plus rien à vomir, comment sommes nous supposé rester optimiste face à nos problèmes sociaux? Fou, nous sommes fou, trop évolué, trop malsains pour notre propre bien, la vie ne peut continuer ainsi!
ALORS QU'ELLE S'ARRÊTE! Qu'elle s'arrête et qu'on n'en parle plus! Nos beau jours sont à construire avec de la poussière ici de toute façon. Mais peut-être, un jour, nos générations admirerons encore le soleil. Il se relèvera de ses cendres pour enfin y voir une parcelle de beauté, se cachant par la bile de son foi par organes complets, notre époque. Une époque ayant besoin de se souvenir de ce que cela peut engendrer de toucher de la terre pure, d'aimer, de se sentir apprécier pour ce qu'il est, nos descendant doivent se remémorer cette époque glorieuse où l'homme n'était pas esclave de ses prédécesseurs. Fuir! Cette simple injonction ferait rire même un enfant.
Il n'y a pas d'endroit où échapper au ronronnement incessant du post-modernisme. Plus aucun effort, tout est automatisé, plus un rapport humain, pas étonnant que la fuite reste la première option. Qui veut d'un monde où la sanité décrépit.
Sauf que la première option n'existe plus. Peut-être sous la forme d'une balle dans la tête, et encore. Quelle époque de débranchés! Voilà! Tirer sur le fil et ensuite... Espérer qu'une personne puisse lire vos derniers écrits, ou lise vos ondes cérébrales. Le monde doit changer et seul n'y arrivera pas. J'ai essayé plusieurs fois. Plusieurs bombes atomiques. Plusieurs guerres. Plusieurs renaissances. Mais maintenant, rien que d'y penser me rend malade. Trop de calories à digérer pour si peu d'excréments. J'ai fait ma part. Je regarde autour de moi et je vois le temps défiler. Je vois notre monde sombrer dans la nuit sans étoile, sans guide.
Mais est-ce la nuit? Ou sommes-nous simplement sous l'eau, aveuglé par le plafond trop bas de notre obsession à rester sur terre? Obsession...
Les gens refusent les changements, horrifié par leur porté, craintif du résultat, mais cette petite parcelle, cette lumière, est faible, mais encore étincelante. Écoutez-moi, aidez-moi. Aidez-moi à mourir. Non.
À faire mourir ce monde. Laissez la pourriture hors de vos rites et de votre développement. Il est temps de se déraciner! De se débarrasser de la mauvaise herbe. Notre monde est noir, obscurcit par le vice. Mais souvenez-vous, dans chaque histoire, la fin n'est jamais écrite, elle se poursuit.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeVen 23 Juil - 16:02

20 juillet 2010


Durant cette nuit, je ne pouvais pas, dormir, les cillement des machines me martelais les tympans. De la confusion... Sens intermittent, que tout s'arrête.
Que tout commence, que tout explose et s'organise à nouveau. Des empires d'acides moléculaires voyant le jour et perdant la vue en quelques secondes de décadence qui pourtant me paraissaient d'une longévité éternelle.
D'un geste vif et déterminé, je mis mon pied gauche, puis mon pieds droit, puis... une pensée, un café...
Aucun Ogre ou Troll n'aurait pu changer quoi que ce soit à cette simple résolution. Cette manie profonde qui me poussait peu à peu vers mon trophée. Vers mon but premier, compléter mes études en mécanique pour enfin avoir assez d'argent, pour enfin, élever ma tribu, ma famille, avoir ma propre vie. C'était cela ma prérogative.
Mais pas celle du chef Rhésus assis devant moi. Il leva son bras, puis son index au nombre ridicule de phalanges, pour le mieux qu'on puisse dire, disons qu'il était atrocement... long quoi.
C'est cet attribut corporel qui me rappelait à quel point j'était différent de tous, ils pensent tous pouvoir me le rappeler mieux qu'un autre. Ils ont tord. Pas même un gobelin mage pourrait effacer la honte imprimée dans les tissus de mon cortex... Je suis un raté selon mes confrères. Un cerveau trop développé, un corps surévolué, ou mésadapté, ça... C'est question de perception j'imagine.
- Oui mon index est atrocement long. Ceci est un fait! Et si j'habitait dans les forêts glacées au nord de Pararupopo, personne ne me le reprocherait. Moi, au moins, j'avais échappé au hordes de fanatiques racistes! On nous demande la perfection, la vrai race! Pararupopo! Il faudra encore s'efforcer de cacher mes malformations, encore... Moi au moins, monsieur, si j'était né dans ce pays d'idiots, j'aurais fermé ma gueule! Pas de quoi s'enfourner un chat dans l'... Enfin, vous voyez ce que je veux dire, se l'enfourner dans le cul. Voilà!
Ce que j'aurais donné pour avoir un chat à ce moment là... Mais bon, il fallait aller travailler. Si je veux un jour suivre la charrette et ses boeufs.

Quelque part entre ces deux grosses montagnes fertiles, quelqu'un, à cette table, venait de comprendre que le conseil des orks avait finalement... hé bien... Aucun sens, comme d'habitude. Sérieusement, nous dire que les étoiles nous montreraient la voie! Depuis quand sont-ils des sages? Peut-être depuis que les rochers volent, ou alors depuis que d'être une boule de poils jaune suffi pour que Dieu vous accorde la vie... J'en aurait parié mon index.
Figurativement parlant, bien sûr, car avec ces orks, on ne sait jamais. Des doigts, ils en coupent à tout les jours... Alors eux? Des prophètes? N'importe quoi, autant désigner un nouveau St-Nicolas... !

Et pendant ce temps, à l'autre bout d'un atome, siégeaient les lutins. Ceux-ci préparaient, dans les règles de l'art, un sale coup. Surtout les farfadets. Tous les grands dirigeants, dans l'ombre, avaient des oreilles pointues. Il fallait marcher droit, ils nous l'exigeait. Plusieurs me jugeait paranoïaque...
- Qu'est-ce que tu criss? Encore en train d'écrire un tas de conneries, j'imagine?
- Ce ne sont pas des conneries, ce sont des chroniques. C'est très sérieux tu sauras!
- Tu me feras pas chier avec tes "chionique", tu m'emmerde petit, va voir ailleurs!
Encore une fois, aucun moyen de les raisonner, ils s'en foutaient. Je n'était rien à leurs yeux. Sur cette sombre pensée, l'auteur referma la page virtuelle sur laquelle il se dévergondait et se leva pour aller se chercher une bière bien froide. Qu'il calla cul-sec avant de lancer la bouteille sur le mur le plus près. Bref, un bon spectacle pour les spectateurs. Mais surtout, il faisait encore un fou de lui, deux, trois, dix bières... Bref, saoul quoi.
Et une fois saoul, il était si facile de se ramasser tout en haut d'un arbre.
Et ce soir là, justement, c'est ce qui arriva.
Le défi était maintenant de trouver un sens à ma soirée, de retrouver le fil de mes pensées, une vrai gueule de bois. Ça m'apprendras à boire sans modération. J'avais l'air vraiment con maintenant. Descendre d'un arbre en plein hiver n'était vraiment pas une chose simple. Le mieux maintenant, était de s'arranger pour que la voisine n'appelle pas les forces de l'ordre, ou pire encore, la coalition. Si cette éventualité venait à se produire, ma sécurité serait compromise. Ce risque n'était pas envisageable. Je n'aurais pas du planifier de voler la lune avant de devenir auteur. C'est probablement à cause de cette idiotie que j'avais pris la folie des hauteurs. J'était déjà passé près de mourir, passé près d'y laisser ma peau...
Il faut que je surpasse mes craintes. Je n'ai plus droit à l'erreur, nous voilà au point de non-retour. Comme à peu près n'importe qui qui tenterais de rejoindre la tribu du bout du monde, là où on tombe. Je soupirai, il était temps de retourner à mon livre et à ma petite vie monotone, car après tout, il fallait bien que mes projets personnels avancent.

Alors le chef des lutins pris la parole en se hissant sur un tabouret.
- Mes frères, j'ouvre en ce menelya, le grand conseil des lutins. Il est temps de se faire entendre, de parler au nom de toutes les races. Moi, les autres, les lutins, les orks et les humains. Il est temps de finir ce racisme, de coexister!
- Je ne suis pas d'accord! Vous les jeunes vous parlez toujours de paix! La paix par-ici, la paix par-là... Vous ne fichez jamais rien pour.
Dit le vieux Tom, qui, comme à l'habitude, concluait chaque discours par une bonne bouffée de chicha. Le vieux Tom était un sage, mais surtout un homme qui refusait le progrès. La paix, la guerre, les lions, les chinchilla, les hippocampes, la cuisine asiatique... Tout ça pour le vieux Tom, c'était pour les autres.
Le vieux chef repris :
- La paix est impossible, toutes races sont vouées à la libre pensée, aux divergences d'opinions. Même les lutins n'ont pas réussi à atteindre une paix durable.
Pour eux, la météo, les vêtements, tout était à refaire à chaque jours. Les lutins étaient les champions du prêt à penser et du prêt à porter. Une culture se basant du l'honneur, sur la famille, mais surtout, sur le progrès.
Il restait impensable chez un lutin de rester stagnant. Est-ce qu'une paix durable bénéficierait d'un quelconque privilège? Personne dans cette pièce ne le croyait vraiment. Les orks comprendraient le secret de la paix avant eux. Quelle honte!
Se proclamer assez sage pour oser se dire meilleur ou plus "zen". C'est d'un subjectif, d'un péjoratif! Personne n'est en paix avec lui-même constamment. C'est pourquoi il était temps de proposer une nouvelle loi. Une loi stable, une loi de raison. Une solution qui arrêterait la chaise musicale entre criminels et politiciens, entre fanatisme et je m'en foutisme, entre émotions et raison.
La démocratie n'était plus appliquée à sa juste valeur et vu les tensions... Il était bien possible que les tendances homosexuelles développées chez la caste des reproducteurs soient au final responsables de l'apocalypse moral.
- Ceci ne marcheras pas. Premièrement vouez-nous respect, nous les orks en avons marre d'être des esclaves dû notre physique très musclé. Cloué au chevet des femmes par ordonnance de la cour. Piégé à donner une semence tarie, trop liquide, diluée dans sa stérilité. L'amour sans aucune passion, émotions sans aucune sensations physiques, tout n'est qu'étheralité. La déshumidification reste une immense problématique, c'est pourquoi nous sommes forcés de réviser aussi ce point.
"Sortez cet esclave de ma vue!", dit le chef des lutins. "C'est toujours aussi débile!", ajouta l'ami de l'auteur. Je ne pouvais qu'acquiescer à ces paroles, car, en effet cette conversation ne menait nulle part. Il fallait arriver à un consensus unanime.

Quelque chose de stable se dit le vieux Tom... Comme cette vieille pierre!
Un rocher qui du haut de ses dix-mille ans jugeait tout ce conseil bien futile
- Rappelez-vous de l'histoire, rappelez-vous de cette guerre sous ce sol! Pour chaque paix, un mouvement doit se créer! Levez-vous et manifestez votre désir de paix!
La suggestion fut accueillie par un silence consterné. C'en était trop. L'auteur arracha la page et la brûla avant qu'une armée de lutins fictifs se matérialisent pour mettre fin à ses divagations.

Je devenais fou? J'aurais peut-être du accepter de me bourrer la tronche avec ces fichues pilules. Sauf que cette histoire de testicules qui dessèchent m'effrayait un peu. Trop. Je voulais encore avoir une progéniture après tout, mais bon, ne pas y penser. Il faut avancer, il faut guider les relations sociales vers une pente positive. Une pente positive qui n'existeras jamais pour des cerveaux plus légers que l'air. Le négatif qui nous chauffe infernalement les fesse emplit le ciel au dessus de nos têtes, tellement que les irruptions cutanées nous irritent au sang.
Nous sommes face à un choix, une décision finale, une décision ultime. Un verdict unanime, une expulsion biologique qui surpasse l'esprit, la nature de nos corps parle à notre place et prend la décision finale! Nous en sommes à l'action donc, le temps de la réflexion est terminée! D'un coup violent sur le rocher, ainsi qu'un cri perçant, la zizanie s'arrêta. Le choix était fait. Sanglant et désertique. L'agitation finalement retournée à la poussière et la poussière sans la vie redevient néant.
Le néant lui... se résumait en l'apathie, en la paresse générale. Ce néant était à nos portes, mais incomplet, à toute chose la vie peut s'insuffler.
Alors ce qui devait arriver, arriva à nouveau. La décadence s'étant abattue sur les empires cellulaires avait pris de cour le règne des organes.
La chaire, la chaire, la chaire! C'est tout ce qui importait à notre civilisation. Pourquoi se concentrer sur l'apparence quand elle reste l'éphémère même du temps. Les big bangs se succèdent comme les explosions d'un feu d'artifice amateur. Ils sont sans buts, sans plans autre la vanité de chaque explosion. Pourquoi toujours attendre après la calamité quand elle frappe à nos portes, même dans la pire des hypocrisie. Un miroir, un reflet, voilà ce que nous nous deviendront pour les âmes à venir. Peut-être un jour la vie atteindra-t-elle la perfection. Alors nous seront les rêves des machines comme nous avons étés les rêveurs de notre propre race. Le rêve en lui-même reste inconcret, inachevé telle la question muette que pose un chaton à un fils de l'homme. La passé nous a bercés de sa mélancolie jusqu'à en vomir un mal de la terre. Populé par une mousse qui jaunit, qui fane de l'intérieur, voilà notre époque.
La paix n'est pas la seule solution, il y en as plusieurs, tous veulent l'entente mutuelle. Tous veulent à nouveau se fondre dans le berceau de leur lâcheté, Abandonner, terminer, tourner la page, mais l'univers ne nous laisse pas en finir. Nous devons persister, s'accrocher, continuer à évoluer pour aboutir à une finalité. Il est temps d'accepter ma place, accepter ma finalité, ma destiné. Devenir en soi un nouvel univers. Devenir le rêve des rêveurs en abandonnant la possibilité de rêves. Une place qui ne fut jamais mienne. Dont je ne veux pas quitter, car ici, c'est chez moi. Cette endroit, cette planète, reste mon sanctuaire.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeVen 23 Juil - 16:10

Nice! :D
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeLun 2 Aoû - 12:40

Écrit majoritairement par des personnes en état second et curieusement racontant par hasard en grande partie l'histoire d'une personne expérimentant avec un état second...
Il a beau être un peu chaotique j'en admire le résultat.
On peut dénoter plusieurs étapes fidèlement retranscrites.
1- La consommation et son motif.
2- La déconnection de la réalité.
3- La lutte contre les effets.
4- La vague balayant la lutte.
5- L'élimination des toxines par le métabolisme.
6- l'instinct qui ramène vers la nourriture.
7- Conclusion : Ce qu'on peut en tirer.


26 juillet 2010


Joualvert, je pensais pas à avoir a me remettre à ça, mais je me dis qu'il y a de la relève... Pis elle est douée d'assez de bon sens pour regarder la situation avant d'intervenir dans la bonne direction.
Mais avant, il faudrait bien aller chercher ma dose occasionnelle de barbituriques pour me relaxer. Dans ce courant intense de modernisme et de stress, il faut bien se détendre d'une façon ou d'une autre. Un instant d'éternité qui vire doucement vers l'amertume du cauchemar, vers l'aigreur douceâtre. Quelque chose dans cette pièce puait. Il suffisait de se concentrer et l'étrange sentiment de malaise ne prenait pas de temps à se faire sentir. Cet endroit n'avait décidément pas une bonne énergie.
Partir, il fallait peut-être élaborer une stratégie pour savoir s'il fallait contenir ou tout simplement tout disperser maintenant. Comment acquérir de nouveaux savoir? Ces savoir, tant de gens les ont recherchés et les rares qui y sont parvenus se sont heurtés à une société trop évoluée pour leur propre bien. Bien entendu, ceux qui ont fait la rencontre de ces êtres ont disparus dans l'oubli, voire dans l'ombre.

Enfoncer le doigt dans la plaie, exulter au contact de ce liquide poisseux.
- Ce n'est pas en votre pouvoir monsieur Hendren. Votre vie n'est pas aussi importante que vous pourriez le croire. Nous disposons simplement de vous comme nous disposons de toutes choses ici-bas.
- Nous allons faire les choses dans les règles, un point c'est tout. Donc, barre toi enfoiré d'amateur. Tu comprend rien de rien, alors ce n'est pas la peine de me casser les burnes avec tes questions de merde! Sérieusement, toujours me ramener des questions morales! Évolue, tu n'est pas la sagesse incarnée, tu te prend pour Dieu, Bouddha, Krishna et tout les saints, nul pantalon n'est suffisamment grand pour pouvoir porter à présent ta présente bedaine par delà champs et marées. Enfin, il te faudrait beaucoup de fous pour dénoter ce genre de choses autour de toi. Renforce tes perceptions et peut-être que tu pourras te concentrer assez fort pour voir le foutu enfoiré qui nous échappe depuis près de dix ans.
- Mais toi, le jeune, tu est doué d'une habilité rare, un talent qui te permettras de discerner les consciences des êtres dans toutes leurs facettes, avec ce don, changeons le monde ainsi que l'époque de notre futur progéniture. Il faut que nous soyons conscient de nos aptitudes, car l'harmonie reste entre les mains du peuple.

Un peuple perdu dans sa persuasion de ses enfants. "Tout va bien", disent-ils, "tout est parfaitement sous contrôle". Et s'endorment lentement les petits enfants. Ils sont si naïf, comme des petits Pierre-Yves qui croient encore au bonheur et aux fins heureuses. Malheureusement, la réalité est tout autre. Donc, ça va continuer et recommencer et puis ça arrêteras jamais. Et même quand on seras plus là. Honnêtement, tout l'éphémère de la chose en est à se demander où en est notre sens des priorités et nos valeurs fondamentales.
À mon avis? Au vidange ou dans un recycleur à ordure qui passe tout les mercredis midi. Nous devons protéger les molles vertus avant qu'elles ne s'évaporent.
Nous étions quatre à attendre assis sur ce banc, que l'hiver se passe. Sans plus. Le temps s'abattait sur nos âmes comme un train qui vous rentre dedans... Sans crier "gare". L'hiver n'est pas une saison très appréciée, ni très intéressante pour la plupart des gens.
- Bah, que veux-tu, elle est au moins. Cette saison a ses avantages. Tout le monde laisse des traces peut-importe sa façon de penser et sa philosophie. Chacun d'entre nous peut ainsi s'exprimer selon sa nature et sa personnalité propre. En fait, il faut analyser nos lacunes et racines en plusieurs catégories où en d'autre mots, types de salopes : La salope sympathique, La salope...
- Mais encore?
Lui répondit le vieux con avec un chapeau melon assis en face de lui à cette petite table du café parisien. Il avait comme miroir une jolie dame qui lui plaisait incroyablement. Il avait beau essayer de passer ses mémoires en revue afin d'en trouver la clef de tout cela, mais il ne pouvait s'y résoudre. Il en avait mal à la tête. À force de s'y résoudre il en vint au fond du problème et s'y immergea. Embourbé jusqu'à l'âme dans un chaos sans fin, il ne voyait ni la chambre, ni la vieille voisine au 34ième étage en haut de chez lui. En fait, il ne voyait plus rien, plus d'encouragement, rien. Sa vue se brouillait. Plus les années passaient et plus ses rétines s'approfondissaient. La boue de sa vision était plus amorphe qu'une chenille ou un escargot. Allez savoir. Plus le temps passait et plus il se sentait sortir de sa chrysalide ; son petit cocon, plus il se sentait transformé de cette expérience.
Il ne sentait plus le vide qui l'habitait et qui le dévorait à petit feu il y a quelques instants. Cette pause provisoire était plus que souhaitable étant donné la tension extérieure.

"Une vie sous le stress pour la majorité, mais moi je ne fait pas partie de la fourmilière. Je méditerai donc. Il faut que je retrouve mes clefs. J'en ai besoin si je veux pouvoir franchir le seuil de ma vie, puis la refermer, comme une porte. Être à la fois neuf et pourtant, connu.
La célébrité à un prix, mais je suis prêt à le payer... Pour un tel prix."

Sauf que ça serait comme faire un pacte avec le diable et la tentation était trop grande et cruelle pour être ignorée.
Malgré ses efforts, cette sensation ne relâchait pas son emprise. La résistance, elle, fut donc relâchée. Comme on relâche un excrément qu'on à passé la semaine à chier sur la bol.
"Je pouvais voir devant moi cette paix intérieure...
Rature. Rature sur ma vie. Rature noire sur cette pensée malade. Il était temps que j'en revienne... Que j'attache mon pantalon et puis...
Que je finisse par me relever. Que je redevienne moi-même. La personne à part entière que tous connaissent et appréciaient avant."


Soit, devenus aussi vile et mécréant et qui s'arrange pour le démontrer à tous les points... Et il le savait au plus profond de son être. Il aurait pu renoncer, mais son orgueil prenait le pas sur sa rationalité. Il continua de s'avancer en marchant comme un crabe. Le dos recourbé il pensa à cette soirée qu'il venait d'expérimenter.
"Il faut avancer après tout, apprendre. Apprendre certes, mais quoi? À quoi bon se vanter d'un quelconque savoir? À quoi bon se lancer la face de tout les bords comme dans des boites de céréales. Est-on vraiment obligé de se bourrer la face dans autant de bouffe? On se croirait dans une orgie classique, je dirais même des plus classiques. Mais qu'est-ce que je fou ici?"
Je décidai alors de m'empiffrer comme le plus immonde des porcs. L'acte était répugnant, mais étonnamment commun dans la situation présente. Toutefois, écoutant les bruits environnants, les oiseaux qui piaille, la nature qui s'exprime dans un écho harmonique et revient...
Il était temps de mettre ses erreurs au placard. De refermer le livre. De se réveiller. De mettre de l'ordre dans sa vie.
En bref, de plaquer cette vieille bicoque et de faire son chemin.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeJeu 5 Aoû - 2:42

Probablement dans les plus réussis jusqu'à présent au niveau poétique. À lire avec une attention toute particulières.
De plus, ceux qui serait intéressé à lire l'original sur papier réaliseraient bien vite que ce qui ressemble à ce que j'écrirait, ce n'est pas moi qui l'ait écrit, et ce qui ressemble à ce que Pier-Yves écrirais, ne lui ressemble pas non plus.
Quant à Flaf... Il fut une bonne surprise.

3/08/2010

Mon récit commença ainsi : par ma mort. Contrairement à ce que l'on pense, il n'y a pas de grande lumière, il y a du noir et des stroboscopes. Dans cette boîte de nuit, c'était l'habituel luminosité. Mon verre en main, glowstick sur l'épaule, le temps n'était pas au dialogue, mais à l'action. Le club était rempli de ces rêveurs d'outre-tombe, rendus stone autant par le beat que par les pills.
Quelque part dans cet endroit se trouvait mon du. Qu'est-ce que j'allais trouver? Peut-être ma rédemption, peut-être ma perfection, ou peut-être ma visualisation, qui entre autre, commençait à se brouiller légèrement par l'alcool.
Les goûtes de sueurs, les odeurs flottantes du désir réprimé des adolescentes frigides, rien ne manquait. Sauf, une chose. Quelque chose qui aurait pu remplir l'office de mon ancien coeur décrépit et me redonner ainsi mes émotions qui étaient perdues dans le néant de ma non-existance. Je me remettais en question, je repassais en "Ima-vision" le fil de ma vie, tel des vieux vinyles usés, pratiquement inutilisables. La roue tourne, tourne... Comme la planète qui m'étourdis dans son vol trop intense et morne. Valait mieux m'accorde avec la foule dès maintenant, vite, le comptoir glorieux nous attends.
Sur ce comptoir reposait ma destination, ou plutôt mon destin ; une fourchette et un couteau que j'allais maintenant regarder attentivement pour ne pas me perdre dans mon était d'alcoolique végétatif. Attention par contre, moi hors de contrôle dans un rave!? Jamais, sauf si c'était pour me laisser surprendre par une fin prématurée. Pas question pour cette fois-ci. Il en allait de ma vengeance.
Oh, pas une vengeance mortelle, certes, mais une revanche tout de même.

Une vengeance que je planifierais pendant des siècles. Une vengeance si terrible que les dieux en subirait, selon les jeunes, un bottage de cul majeur! Mais les dieux, entre vous et moi, c'est de la bullshit! Croire en une force supérieure, c'est un conte de fées à vomir quand on est plus grand. D'ailleurs, c'était ce qu'avait fait l'ancien proprio de la chaise sur laquelle j'avais pris place. Une flaque de bile abandonnée dans les ténèbres.

Ma vengeance étant accomplie, je décidai de m'autoriser une longue pause pour accomplir la danse tribale habituelle. Moi y participer! Je me contentai de fumer ma clope et de regarder les inhumaines silhouettes se déhancher dans un simulacre de bonheur. Les clubs étaient devenus les nouvelles Églises de l'humanité. Des chapelles de l'ignorance tacite, de l'individu, de l'âme, du corps ou du coeur.
Que devrais advenir de cette religion? Contrôlerait-elle toutes les pauvres âmes en peine? La morale présentement, se résume en un verre. Soit les médics nous englobent dans de la soie ne nous montrant que les bons côtés, ou elles nous enterrent dans l'absolue erreur de notre siècle.
Avec toutes ces pensées, j'avais perdu le fil du temps. Je pouvais sentir les coutures sur mon abdomen se relâcher. Si je n'agissait pas bien vite, mes entrailles allaient se déverser sur le tapis et celui-ci m'avait coûté un bras.
Je devais survivre...
Oh, mais j'allais survivre, un jour! Oui, un jour! Je pourrais me payer les cybermodifications! Quand le lâcherai la bouteille... quand je lâcherai cette bouteille. Quand je lâcherai cette... NON!!! Du calme. Il fallait endiguer le flot de mes chairs qui cherchaient à déborder sur mes genoux. Il devait y avoir un moyen de recoudre mon estomac avec les rideaux de la chambre... Ou bien d'appeler le 911 pour rejoindre les autres barjots à l'hôpital. Bon, est-ce que j'allais jouer ma chochotte, ou bien je me contenterais d'endurer la douleur? Après tout, j'ai déjà senti bien pire, quand elle m'as arraché le coeur avec ses dents...
Le simple souvenir de ses mains râpeuses, comme si recouvertes de bandages, me redonna la force. Je devais la retrouver. Je devais retrouver celle m'avait sorti de cet enfer de douleur. Elle avait sauvé le tapis en plus.

Elle était trop saoule pour marcher droit, voire même, incapable de parler avec cohérence. Par contre, elle se préoccupait du tapis? Sérieusement? Non, mais!!!

Ah! Enfin je pouvais l'apercevoir dans la foule! Il ne me restait plus qu'à traverser ce bain de mouvements sans me laisser déchiqueter au contact de leur vies froides. La solution était simple, usant de ma foi défaillante, la foule se sépara à cause de sa soudaine dépression. C'était comme ça les mercredis soirs, en fin de soirée, tous trop saoul pour danser et mettre de l'ambiance.
Pourquoi?
Parce que le couvre feu approchais, 1:00 a.m., l'heure à laquelle son cerveau s'arrêterait de nouveau selon les dires du clochard étrange qui l'avait ramené à la vie. Un homme bruni par le temps et creusé par la malnutrition, un homme naïf qui traînait un pendentif en forme de coeur qui, de toute évidence, renfermait la photo d'une ravissante jeune femme, probablement sa némésis.
La retrouver pour en finir avec elle était devenu son seul objectif.

Avant même sa résurrection, il avait du mettre au point un plan, une raison de justifier le fait qu'elle avait survécu à sa mort et ainsi pouvoir continuer son existence dénuée d'espoir. Pourquoi le monde était-il aussi pourri, aussi mal chié?
Où sont passé les contes de Disney avec leur princesses prêtes à gâcher leurs vies avec un cadavre charmant, un empafé de la dernière averse emplit de platitude en seconde dimension. Aucun homme n'était comme ça, et c'était d'autant mieux de cette façon.
Puisque les dimensions devaient rester stable. Aucun homme ne devrait en franchir consciemment le seuil. C'était simple, mais risqué, car on ne savait jamais si un Mr. Spock mal habile oublierait de matérialiser un organe, ou deux, dans le processus complexe. Enfin...

Libre de cette domination imposée par la vie, j'ouvris enfin les yeux.
Je n'était même pas là.
J'était projeté hors de cet univers appelé la "vie", dans "l'ombre-vie". J'était conscient de tout.
Conscient de chacune de mes cellules, de ma respiration, de mon flux sanguin, mais la perception ne s'arrêtait pas là, oh non...
Il y avait sous mes yeux un paradis de cellules souches cristallines éclairées par les rayons rougeâtres d'une étoile mourante. Je me tenait, flottant, au-dessus d'un monde d'ombres, mourant, où la corruption régnait en maître suprême. Un monde où le vent de la mort redonne vie, revigore par sa tendre et rassurante présence. Elle nous berce, telle une sérénade tentant de romancer le premier venu dans sa toile fétide de recommencements éternels. Quelque chose dans mes souvenirs me disait que j'aurais du étouffer, pourtant, je n'y parvenais pas. J'était simplement en train de percevoir le mal tout autour de moi. J'aurais du mourir, mais je l'était déjà.

Devais-je quitter ce monde infernal?
Devais-je prendre plaisir à son masochisme ambiant?
Devais-je y succomber comme le reste dans une platitude stérile?

C'était la notre, cette réalité... Une vache maigre flottant entre les cervelles immémoriales d'un milliard d'espèces disparues. Ma vision ne voulait pas s'arrêter. Peut-être avait-je fait mon temps... J'engloutit deux verres d'alcools avant de quitter ce monde impur. Je me dirigeai alors vers un trou noir, vers un autre monde, dans l'espoir d'y trouver du sens, du renouveau dans ce chaos.
Il était temps de faire face à l'inconnu, de faire face à la danse, de m'y fondre et purifier mon sang en en retirant tout ce qui avait trait à la masculinité. Je sentait en moi naître des sentiments ni charnels, ni rationnels...
En fait, la folie me gagnait lentement, mais sûrement. J'ignorais comment m'en sortir, de cette démence.

Comment se sortir d'une fiction, le rêve est-il une folie?

Nous démystifions ici un terme trop subjectif, car, nous le somme tous!
Nous sommes à présent un collectif brisé dont l'harmonie des accords ne tient plus que dans l'opposition. Un orgue décati et mourant poussant sa dernière protestation. Une nouvelle mélopée, une voix s'élève pour une dernière chanson avant la fin de mon âme.
Elle était d'ailleurs pénible, après tout, aucun épitaphe n'est plaisant à entendre, mais bon, comment s'y faire... Bientôt tout allait changer.
Tout allait reprendre forme au niveau d'une ligne directrice incroyablement faible. Une seconde naissance vagissante. Des planètes se faufilant d'entre des jambes lubriques pour créer ainsi un autre univers, un autre cycle, d'autres vies... Des milliers d'âmes.
Un cercle, une roue, nous courrons tel des machines cherchant un but précis. Mais il est temps, temps de se remettre à chanter. Les voix du collectif assemblées en une seule vibration sonnent alors de l'éclat neuf d'une nouvelle infection purulente. La vie suit toujours son cours, même si le mal et le bien son toujours en combat, la vie doit évoluer et survivre à son cours.
Il est vrai que dans chaque finalité, rien ne s'efface, rien ne se désagrège.
Tout persiste, tant la pensé le forme, le matérialise.

Mais soudain, le souffle de la vie s'effrite. Une fausse note brisant l'harmonie éternelle. Quel enfant barbare naîtrait sous les feux ardents de mon regard?
Un être qui allait changer le cours de ce monde, comme je l'avais changé par ma mort.

Vous avez sûrement entendu l'expression "rien n'est éternel, tout a une fin?". La vie, c'est la même chose. Je suis loin de tout, tout en étant près de vous. Qui aurait cru, que sans jamais avoir ma chance, je serait votre seconde? Il m'apparaît rapidement qu'il est en mon pouvoir de rectifier ce qui s'effondre dans cet univers. Il faut certaines lois, des lois universelles à respecter. Il faut une religion stable.
Il faut une foi durable, il faut un glaive pour résister à l'oppression! Tout tourne autour d'une croyance, d'un rêve, d'un simple désir.
Celui d'errer dans ses bras une dernière fois pour s'y perdre à jamais, là, entre la peau tendue de ses seins, je pourrais enfin ouvrir les yeux et accepter le réel.

Tout me paraît clair maintenant, enfin je comprend le sens de la vie... Un cycle éternel qui va toujours vers le plus complexe.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeSam 14 Aoû - 1:10

Honnêtement, en regardant l'ensemble du cadavre exquis, ça m'a fait penser à un setting unique, homogène et constant, mais raconté de points de vue différents. J'ai donc séparé les points de vue par chapitres.

10 août 2010


"Ninja Pirate from Outer Space" jouait à la télé ce soir-là. Il le savait parce qu'il avait dû éteindre le poste de télévision lorsqu'il était entré. Son père trainait comme une carcasse gélatineuse. Pour être franc, avec toutes les rides qui embellissaient son visage, il avait l'air de quelqu'un de... très, TRÈS laid!
Et ses yeux d'un rouge vif et son nez crochu ne l'aidaient point. Néanmoins, il était d'une très agréable compagnie, grâce à son sourire et à ses yeux d'une beauté hilarante. il se mit à chanter des contines d'enfant faites par Carmen Campagne.

Car son rêve le plus profond était de pouvoir traire des vaches dans une ferme du Wisconsin en compagnie de son chihuahua, ce dernier étant tout-à-fait, voire même complètement perturbé par une libellule couleur plaxmol. Le fermier, lui, fumait sa tige de paille qu'il avait enduite d'huile afin de brûler sa barbe également, car cela faisait partie de l'initiation de sa première année à l'université. Il aurait peut-être dû se reconvertir en garagiste pour éviter cette humiliation.

---

"Est-ce que la bombe est prête? lui demanda son frère à moitié saoul. Non seulement il était saoul, mais, de plus, on avait pratiquement besoin d'un dictionnaire pour le traduire.
- Non, elle n'est pas prête, ça ne devait pas se passer ainsi."

Denise ne comprenait pas, mais elle décida d'entrer dans la chambre plongée dans un reste d'entrailles de cochon et de nain. Un cochon encore vivant vint lui lécher le visage en signe de salut. Le porc se nommait Binky. C'était le porc le plus serviable de la planète. Il faisait les tâches de tous, et ce sans rien demander en retour. L'essentiel de son travail consistait à viser les moissonneuses ioniques des bestioles qui y entraient. Une fois la besogne terminée, il s'attela à la prochaine étape qui consistait à ajuster la fréquence de résonance des dites lames pour qu'elles reproduisent le même son qu'une baleine durant ses chaleurs.

La chasse avait beau être interdite, tout aurait été valable pour Jolène.

Elle s'arma d'une once de gin, de vodka, de bière et, bien sûr, d'eau! Il fallait s'attendre à voir une merveilleuse, une adroite archère car, après cette guerre, plus rien n'était pareil. Les hommes s'étant unis, la paix régnait dans le village mais, au delà de la ville et du royaume, les problèmes restaient de premier plan. Les guerriers se défendaient contre la menace.

---

Les catapultes lançaient des projectiles gigantesques qui eurent pour effet de percer les défenses. La voie était maintenant libre pour l'ultime offensive. La nation adverse occupait un si vaste territoire qu'elle n'entendait pas entreprendre de pourparlers. Elle allait frapper un coup dur dans le camp adverse, et ce coup serait tel qu'il allait rester imprimé dans la mémoire de ses enfants et de ceux qui survivraient après eux.

Il restait peu de cauchemars à enfanter avant l'heure fatidique. L'instant où l'amour devient haine et vice, l'instant où cette euphorie s'empare de moi, je crie, je jubile, l'extase! Tout est clair, maintenant! Je vois la vérité en face avec tous ses aveux! Je crois que maintenant il ne reste plus qu'à assumer le résultat de vos gestes messieurs les dieux qu'on demande ainsi.

Vous ne voudriez pas agir contre les dieux qui vous ont créé. La vie est trop courte pour agir à contrecœur de la volonté de ceux à qui nous devons notre existence.

Pour se faire, ils devront prendre conscience des sacrifices à faire. La nation ne va certainement pas se sortir indemne de cete confrontation. Plusieurs escadrons sont presque condamnés à mort. Malgré cet énorme sacrifice, le choix fut adopté à l'unanimité. Sans plus d'autres questions, on appliqua la nouvelle poupée russe qui attendait au banc des clones, comme n'importe quel paria visitant les hôpitaux pour son bon plaisir.

---

"Il nous reste peu de temps, déclara le jeunot. Il faut se dépêcher avant qu'il ne soit trop tard! Vite!"

Leur temps était compté, plus que quelques secondes avant l'inévitable/

BANG!!!


Trop tard! Le chaos régnait à présent. Tout était sans dessus dessous.Les cris et les pleurs rendaient le moment triste et maussade. La journée semblait s'allonger de plus en plus. Le père Samael arriva sur les lieux pour observer la situation question d'en arriver à un jugement éclairé. Il prit finalement la décision de passer à l'action. Il prit son autopropulseur, ses bottes, son sac, ses gants et son briquet. Il se lança à toute vitesse vers le bunker pour échapper au danger qui le menaçait de façon imminente. Dans sa tentative de fuite, il subit un léger revers qui prit la forme d'un ours en peluche. Le monde perdait son sens lentement, comme absorbé par les formes corporelles d'une femme trop belle pour exister. Trop pour son propre bien.

Absorbé, subjugué, tel un caniche, ne pensant qu'à enculer sauvagement le désir par ses impulsions ardentes, complètement emporté par toute agitation. Et la chaleur émanait de son corps dégoulinant de sueur en donnant tout le pouvoir qu'il possédait pour donner de l'amour. Pour lui, le sexe n'est pas du cul mais une preuve d'amour infini. Telle une fleur, l'amour peut éclore, la faisant grandir. Les plus petites choses de la vie sont suffisantes pour faire naître la passion.

---

Savoir profiter de l'inspiration et de l'énergie du moment. Voir les bonnes choses au bon moment comme l'opportunité stratégique est un atout pour tout leader de guerre. Pourtant, ce n'était pas de ce type de leader dont on avait besoin. Ce dont on avait vraiment la nécessité, c'était de quelqu'un qui aurait pu éloigner la folie. Pourquoi me faut-il être intoxiqué pour m'accepter? Je pourrais trouver un antidote, une porte de sortie peut-être? Je ne sais plus... Mais il faut que j'aille de l'avant. Que je continue à voir le monde comme seul un artiste peut le faire! J'en ai assez de me faire dicter ma vie. Maintenant, mon combat commence ici contre tous ceux qui me veulent du mal. Je déciderai de ce que j'aimerai et pas le peuple.

C'est le respect de soi-même qui mène à notre épanouissement et cela va jusqu'à en influencer notre monde pour le rendre meilleur. Soit, chacun a son rôle à jouer dans un monde où, plus souvent qu'autrement, on se contente uniquement de suivre le courant et de se laisser guider par celui-ci. Cette position, quoique honorable face au destin de chacun, peut se révéler triste, voire décrépit. Nous sommes face à la fin de ce que nous sommes. Et quel père, quel adolescent aux études peut sincèrement nous avouer que la vie tourne et chemine paisiblement? Après tout, avec tous les jeunes qui fument de la marijuana...

---

Les meutes de femmes se nommant Marie se mulitpliaient! Plus personne n'était à l'abri. La terreur régnait. De plus, le roi ayant été détrôné, la reine décida de travailler contre ce roi pour le faire tuer. Elle décida de sacrifier son propre enfant pour effacer les traces de violence excessive et interminable qui se sont perpétuées siècle après siècle. Son sacrifice allait sauver des millions de vies futures. Des millions de nouveaux-nés qui vivront pleinement, en totale liberté, sur cette terre méritée. Vivement s'installer sur cette propriété si durement gagnée après d'âpres luttes qui s'allongeaient depuis trop longtemps déjà.

---

Comment peut-on vivre sans amour? C'est pire que vivre sans âme. Comment puis-je avoir vendu ainsi mon âme à des succubes qui ne vont jamais me regretter? C'était courant, après tout, le regret était quelque chose de rare de nos jours. Je n'avais plus rien à perdre, plus grand chose ne restait de cet amour irréaliste. Cet univers onirique me rendit simplement plus perdu dans mes songes. La vie semblait passer, mais je restais sans cesse cloîtré dans ce rêve éveillé qui semblait durer des lustres.

Le poids de ces décisions pesait énormément sur ses épaules et pourtant il assumait parfaitement ses actes. C'était étrange. Lui qui, d'ordinaire, avait de la peine à porter le poids de ses propres fautes, il se sentait léger comme l'air, léger comme le monde aurait dû l'être pour ses enfants au départ.

Mais même sans amour, la vie peut être vécue. Elle est atroce et insipide, mais elle peut être vécue sainement avec une bonne dose de bonheur. L'amour, c'est comme être saoul, ça marche tout croche, on tombe constamment, on dégueule, mais maudit que c'est l'fun! Tout tourne autouir de moi. Tout est flou! Mes sens sont embrouillés et je me sens flotter dans un espace vide où je me retrouve seul. Qu'y a-t-il de pire entre affronter le monde et s'affronter soi-même? Qu'y a-t-il de pire que de vider une bouteille de vodka seul dans le noir avec ses démons intérieurs?

Ces démons, pernicieux, tirant sur chaque parcelle de son intégrité, comme des gamins tirent sur la queue d'un chat, comme le soleil se couche sur une plage indolente.

---

Je regardais les corps désirables, des masses de viande appelant mes caresses obscènes. Se nourrir, c'est notre destin; La survie, notre mode de vie. Après tout, nous sommes instructifs, nous sommes l'humain, nous sommes éternellement... nous sommes tout et rien, nous sommes uniques, comme nous ne formons qu'un!

L'être humain est... un idiot. Nous sommes condamnés à vivre dans une ignorance profonde de ce qu'est le véritable sens de la vie.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeSam 14 Aoû - 7:38

Grand Merci!

Et à tout ceux qui seraient intéressé, Mardi prochain 6 heures?
Ça vous va?
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeMar 24 Aoû - 17:00

Qu'est-ce qui est arrivé à celui de la semaine dernière?
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeMar 24 Aoû - 17:03

il n'a pas eu lieu.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeDim 29 Aoû - 15:58

On devrait avoir celui de cette semaine bientôt. D'ailleurs, il est possible qu'il y ait une semaine avec deux cadavres question de rétablir ce trou. Mais rien ne vous empêche de poster les vôtre non plus. Plus on en auras, plus il y a de chances pour que nous leur trouvions une utilité autre que celle de simples exercices. En attendant, il va y avoir une tentative d'en faire un via le net sur un autre forum où je suis. Si certains veulent se joindre à nous ça serait bien de me laisser une notre que je vous fasse inscrire. (C'est un collectif d'auteur de toutes sortes, il seras possible de s'inscrire uniquement pour les cadavres exquis. Si l'expérience fonctionne il se peut qu'elle se répète.)
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeMer 1 Sep - 21:54

31 / 08 / 2010



Il est étrange de constater à quel point nos valeurs ont changé du tout au tout au fil des cinquante dernières années de ma vie. Oui, je me faisais vieux... Ou bien, était-je seulement au début de mon immortalité? Il y a de ces questions stupides parfois, que l'on se pose en fixant dans le vide.

La voix brisée d'un vieux chanteur, un espagnol, filtrait au travers la poussière couleur charbon poivre envahissant l'ensemble du comptoir où le barman, chauve, mais barbu siégeait.
Un homme plutôt balèze vint tenter l'aventure et s'avança vers ce dernier. D'un geste délibérément brusque, il accrocha le pantalon du gars en plein dans les parties du garde.

Il se plia en deux de douleur avant de recracher un petit crabe mécanique qui se mit à s'agiter sur ses cuisses. Le soleil se couchait sur son empire, il pouvait le sentir au plus profond de son postérieur. Les couleurs sombre, mais vivaces, l'emplissait e nostalgie et de souvenir. En fixant la charrette qui transportait plusieurs livres de plutonium distillé, coupé avec du vermouth-cassis et enroulé de jambon fumé, il constata avec dépit, qu'il allait être dévoré vivant et sans pouvoir rien faire par un monstre-chose.
La vie était devenue comme ça à force de manque d'éloquence. On se levait le matin et nous savions presqu'immédiatement comment ce dont serait fait la nuit.
De petites pépites de diamants, de poudre étincelante qui sans aucune raison particulière, apparaîtraient, comme ça...

C'était un grand garçon maintenant et il pouvait accomplir à présent ses projets sans se soucier des répercussions auprès de la communauté des alcooliques anonymes. Cette bière allait changer la face du monde...
Avec un peu de chance, faute d'en faire autant, elle remplirait au moins ses poches. Le crabe mécanique, lui, était allé se percher sur son rétroviseur pour s'admirer, car tout le monde savait que les crabes mécaniques avaient un immense ego ainsi qu'un désir d'être à la fine pointe de la mode et de l'esthétique. Au même niveau que les fers à repasser, section double pression.

Alors qu'il passait deux, trois fois, devant la vitre, se demandant s'il devait rentrer à l'intérieur du magasin, ou poursuivre sa carrière en politique funambuliste...

"Un hiver difficile s'est enfoncé sur le coeur de ma fille et, comme un mauvais père, je ne le comprend que maintenant. C'était final, c'était clair. Je dois accepter son trépas et bouger dans cet éternel vortex d'expérience. Je regardais ma bouteille de vin m'invitant, agitant son goulot de façon tout à fait aguichante. Son incitation était si convaincante que je ne put m'empêcher de rentrer dans le magasin. J'était curieux de voir ce qu'il y avait à l'intérieur, curieux de savoir ce qu'il pourrait faire une fois libéré du poids d'être humain. Il me prit de souhaiter d'être ce crabe sorti de mes entrailles pour en oublier mon existence. Le deuil, c'est comme une partie de poker. Il faut être patient et espérer avoir une flush royale pour enfin repartir avec la cagnotte.
Le tout requiert un sens de la minutie et de la mise en scène afin d'amener cette femme hors de cette pièce avec panache et héroïsme. Oui, je devais la sauver de ce merdier. Le charnier bourbeux de ses premiers amours... La jungle de ses études primaires, ma fille, comment t'épargner de mal auquel je t'ai promise en te regardant en plein dans les yeux... Tes yeux verts olive, vert émeraude, tes yeux purs et innocents ignorant la profondeur impure de notre univers et s'imprégnant de tes propres fantaisies. Des yeux qui reflètent tout la lumière restante dans ce monde.
Alors, déjà, il ne restait que l'obscurité ternie par les étoiles, les soleils et les trou de lumière. Des trous comme ceux dans le coeur des hommes, ces trous sans lesquels nous ne connaîtrions pas l'importance de la compassion envers nos semblables et envers nos ennemis. La moralité n'est-elle pas toujours qu'étiolée?
C'est ce qui nous rend si mystérieux après tout, ce qui nous rend si
spéciaux, les uns comparés aux autres. Ce qui attire les autres, les emmène à s'intéresser à nous. C'est l'essence même de tout e que l'on m'as appris dans toute ma longue existence. "

Existence qui ne semblait pas finir, bien qu'à chaque jour, elle diminuait la liste de ses options. La vie, elle aussi, vieillit. À notre époque elle devient doucement une petite vieille qui radote de la fenêtre, du balcon, des plafonds... Bref, les vieilles deviennent toutes séniles un jour, ou l'autre. Il faut un jour comprendre qu'un être peut faire la différence, qu'il peut changer ce qu'il a autour de lui, qu'il peut ouvrir les yeux des autres, leur faire voir ce qu'il veut bien.
- C'est comme ça que sont les choses petit crabe. Avant que tu ne sorte de moi, tu me dévorais le coeur, comme un vieux sandwich putride, moisi depuis trois long mois, embellit par les spores et les insectes dévorant le peu de nutriment encore comestibles. Les bactéries infectait tout ce qui survivait de sorte que peu de chose n'en sortait. C'est comme ça que sont les choses petit crabe. Ma mère avait usage de me dire qu'on ne peut rien y faire. Je ne sait pas si je dois y croire".
L'amertume dans les mots pesait lourd comme une enclume se fracassant violemment sur son crâne déjà dégarni par l'âge et par la gangrène. Un bibelot de facture douteuse qui éclata au premier degré comme à tout les suivants. Il flottait dans la voiture comme un parfum de souvenir. L'homme se cala contre son siège en éteignant son chandelier encore humide, ruisselant de cire. Maintenant seul, laissé à lui-même, sa connaissance s'obscurcissait devenant son seul allié pour retrouver sa personnalité. Il devait regagner celle-ci afin de pouvoir poursuivre sa quête mégalomane d'un amour impossible.
Il sortit de la voiture, cessa de plonger son regard dans l'abysse du canyon, puis, il sonna.

Immédiatement, suite au son de cloche aigu et strident, un serviteur accouru, habillé avec son accoutrement à la victorienne. Essoufflé et déprimé, car il avait perdu des amis au combat... Des frères d'armes.
Pourtant, ici, il n'y avait personne pour lui venir en aide.
Personne pour donner des ordres, personne pour le motiver, il était seul.
Seul, oui, après tout, son armée était hors de porté avec comme unique arme sa parole et... son espoir. Après avoir englouti son courage à deux mains, il décida de partir vers l'horizon afin de devenir ce qu'il n'avait pu être précédemment, mais non...

Il se retrouvait devant cette porte. Encore. À attendre qu'elle se pointe. Le crabe qui important tant à mes yeux, seul lui, pouvait m'aider dans cette lutte éternelle et obsessive.

"Le moment était à porter de ma main, mais comme d'habitude, j'hésitait à réagir devant cette porte qui avait été mienne il y a bien longtemps. Cette porte derrière laquelle se cachait le fruit moisi d'un ancien amour... Un morceau de chair qui, ma foi, avait encore une certaine beauté à partager."

Il fallait encore qu'il se lève, qu'il marche en cadence avec ce monde qui ne lui donnait qu'envie de fuir. Retourner se cacher, loin du soleil, comme ses ancêtres. Une porte de sortie afin qu'il récupère ses forces et ainsi pouvoir reprendre sa vie.

"Le destin en avait choisi ainsi, le temps se raccourcissait et de plus en plus, les chemins se rejoignaient pour former à mes pieds une immense route centrale qui se dirigeait vers Rome. Mon pays natal.
J'avais fuis, une fois de plus. Désolé ma fille. Je suis incapable de te dire mon amour. Incapable de t'avouer ce qui nous rendait unique... Je t'aime et je t'ai toujours aimé, mon ange... Reste avec moi encore un peu. Alchimise ce monument, notre monument national, le coliseum où je vais mener le dernier combat de ma funeste vie."

- Ce seras un combat contre moi-même petit crabe. Maintenant que tu n'est plus là pour me dévorer les entrailles et enchaîner mon esprit...
" Je le dois, je dois te rejoindre, de toute façon cette guerre... Et sans toi... Je ne suis plus l'empereur que j'était jadis quand j'avais la vie éternelle et que mon avenir était entre mes mains puissantes de vides manipulés et difformes. J'avais néanmoins pensé à t'écrire ces derniers mots, ma fille, avant que pour moi, l'histoire ne se termine sans lumière, sans conte pour toi, sans dernière petite dormeuse. J'ai été mauvais. J'ai été pourri. Aujourd'hui je me repent car j'ai enfin trouvé un sens à ma vie. Il est de prévenir ce qui m'est arrivé.
Pour toi."

- Et toi aussi petit crabe qui me mangeait le coeur. Comme me l'as dit un grand sage un jour : "On a tous des trous dans le coeur, mais parfois, c'est par là, qu'on fait entrer la lumière"...

Fermer les yeux.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeVen 3 Sep - 17:08

Les éléphants sont en route. Ode to Pete.

La froideur du mastodonte tenant un biberon de lait caillé et d'acide oxygéné tenait du seul miracle fait homme que l'humanité connaissait. Sa grandeur, quand il fut président d'une grande société extraterrestre. Les extraterrestres les ont kidnappé pour les étudier afin de développer un remède contre la folie qui régnait dans leur civilisation décatie. À la radio jouait un mauvais cover d'Elvis chanté par Éric Lapointe. Une chanson propre à vous faire verser une larme, ou à fermer la radio. Au point de vous ensevelir dans un torrent d'eau salée et acide.

Du haut de mon balcon je pris un verre de bière d'épinette avec un seau du dit minable, soit un jambon du défunt moisissant et de la dame au pyjama qui gisait au coin de la pièce. Le décor en lui-même avait prit un teint plus gris, en accord avec la couleur de son veston qui était aussi gris que son visage car il s'était fait battre par un immense orang-outan enragé. Il a dû rester à l'hôpital pendant des mois pour enfin accepter qu'il ne verrait plus jamais la lumière du jour. Autour de son corps, bourdonnait sourdement l'émetteur de l'encéphalogramme. Le temps était long comme un sablier se saupoudrant avec lenteur. Non seulement j'avais une véritable migraine, mais en plus, il était l'heure d'une descente du coude directement dans mon front.

J'allais en souffrir pour mon propre jugement. Cette souffrance se comptais en kilowatts, car elle passait trop brusquement et trop rapidement avec son automobile puis elle tomba en panne et elle eut une voiture avec quelqu'un de très bizarre. Bizarre de façon vestimentaire, car il portait des lunettes de clown et un habit rose, comme ceux des infirmières hindoues. Il flottait dans la voiture comme un parfum funeste de musc et de sexe.

Certaines personnes n'avaient aucun but ni aspiration, car après tout, appliquer du parfum ne demandait aucune formation. C'était rapide, efficace et sans dommage pour l'atmosphère. Apprendre à tirer du AK-47 était une manière géniale de régler les conflits, quels qu'ils soient. C'était aussi une façon magnifique de réduire son cercle d'amis à ceux qui sont maladroits et petits comme les hommes qui sont sur le chemin de leur vie plate et monotone. D'ailleurs, ils devraient se changer les idées en rencontrant des étrangers qui s'enfoncent mollement des tiges métalliques dans le nez. Un rituel destiné à les rendre plus propices à leur propre époque.

La jeune fille resserrait son étreinte avant de poursuivre son chemin, tout en main, avec conviction et confiance, elle marcha, les yeux baissés et les fesses serrées. Elle détestait le chocolat aux piments rouges. Elle songeait à sa recette quand la sonnette retentit. Elle s'en alla répondre quand une idées traversa son esprit. Elle pourrait peut-être ne pas survivre à l'étreinte mortelle du barbelé. Elle haussa les épaules et caressa de haut en bas l'activateur du sphincter qui lui servait de porte métallique, voire très sci-fi. Bref, sans plus attendre, elle ouvrit la porte d'un tournoiement de poignée avant de pénétrer l'antre d'un chaînon manquant.

La déception qu'il eut en mangeant une patate fringante et crépitante. Après ce repas, il entreprit de réviser son arbre des priorités. Cette entreprise, quoique longue et fastidieuse, l'avait permis de faire des économies émotives pour ainsi faire face à certains accidents de locomotive. À chaque pas, ses jambes s'enfonçaient dans les boyaux ridés qui constituaient le couloir suintant. L'humidité du lieu était celle de la gueule d'un chien transféré à la taille d'un rectum de baleine bleue mortifié par un marin saoul de sang et d'alcool frelaté. Le spectacle était en même temps si rébarbatif et, en même temps, repoussant. Oui, ces éléphants roses étaient horriblement défigurés, ouverts sur la longueur en de multiples éraflures. À l'intérieur de ces surfaces fanées et flétries grouillait une sève chaude et obscène.

Je me dis que tout n'est pas encore perdu et que la vie me sourit pour l'une des rares fois depuis des années.

Tout allait enfin pour lui selon le tracé que le destin lui avait dessiné. Par ce simple fait, il pouvait à présent paresser à son logement situé près d'une falaise. Il passait ses journées à lire des livres débilitants sur les relations humanoïdes standard. Ceux-ci ne l'avait éclairé en rien en ce qui avait trait à sa lourde tâche. Qu'est-ce que ça veut dire après tout!? Sérieusement, il ne faut jamais regarder en arrière, à gauche ou à droite, oui, peut-être. En haut!? Oui, en haut, se devait être en haut, il en était maintenant persuadé. Il leva tranquillement les yeux, appréhendant un événement, une action, un choix auquel il devrait participer afin de prévenir une fin abrupte des rabais au restaurant du coin. Resto qui avait été fabriqué des restes d'une énorme prostate extraterrestre. D'ailleurs, la serveuse me fixait obstinément, tellement qu'une veine allait lui exploser en plein front.

Ce qui, à mon avis, ne serai pas une bonne idée mais, au contraire, une maladie congénitale de son cerveau qui se serait donné une conscience. Une conscience dépourvue de libre arbitre, dépourvue de choix et qui voulait sortir de sa danse frénétique. "J'aurais voulu être un fanatique pour que ma vie soit toute tracée et qu'elle se termine dans un grand BOOM! J'aurais souhaité que tu crève avec panache dans une agonie longue et jouissive! Enfoiré, tu n'auras jamais fini de me narguer avec se dé qui n'en fini pas de m'incommoder par ses résultats plus qu'incertains et aléatoires!" D'accord, c'est supposé être des paroles concrètes, sensées, d'écrire mes pensées complètement tordues et scatophiles s'évacuèrent par ma bouche et allèrent joncher le plancher palpitant déjà couvert de déchets. Comment pourrais-je retrouver mon chihuahua, aussi portant le nom de Sanité! Perdu, nous étions en berne dans l'immensité de ma tête. Bref, il fallait s'en référer au guide car il était le seul ayant accompli ce voyage et revenant avec une petite partie de Sanité qui sera vite transformé en émotion brute : la rage. La rage emplissait maintenant mon cœur, comme mon sang l'aurait fait avant elle. Cette rage avait un nom, un visage, une volonté qui donnait lentement forme à la mienne via ses divers canaux lacrimaux, intestinaux, cervicaux et bien d'autres. Enfin, il fallait bien sûr que mon cerveau ressemble à un tas de gruau informe pour que je sois aussi confondu dans mes perceptions.

Ce devait être à cause de la télé.

Oui, la télé. cet objet qui pourrait voler toute la vie d'un individu. Ses pensées furent alors avalées par le sol, digérées pendant mille ans, pui recrachées à l'inverse de ce qu'elles étaient. "Is eilbao'j, ej en sius sulp oim-emêm, rac ej effuoté'm!" Il était clair que même un mandalorien anorexique, n'aurait rien compris à ce charabia! Pourtant, il faut s'armer de patience et réaliser cet exploit afin de me faire enfin un nom dans les annales de cette histoire.

Histoire de ma vie.

Qui ne semblait pas vouloir finir sans emporter avec elle les dernières gouttes de virilité en ce bas monde. Qu'importe... il ne me restait plus qu'une dent et à la mettre en terre pour ainsi compléter un rite vaudou en sacrifiant un dentiste pour purifier ma parole et mes mots. C'est à ce moment que je réalisai qu'il fallait que je décompresse et que je me concentre sur mon objectif afin de réaliser mon plein potentiel et ainsi accomplir ma destinée.Je décidai de partir en voyage vers l'au-delà de ces mondes.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeMar 7 Sep - 5:55

Le prochain est effectivement ce que l'on pourrait nommer un massacre. Je ne suis même pas certain que je devrais le publier. Au minimum, cela vous donneras un apperçu du pourquoi certaines personnes ne devraient jamais apprendre à tenir un crayon...
Il a surtout été écrit pour remplacer le corps manquant à la morgue.

Coeur sensibles s'abstenir... Esprit fragiles, terrez votre regard sous les jupes de votre mère...
Celui-ci est plus vulgaire qu'un cauchemar de vieux charretier.

Un Cadavre sénile remue encore...

07/09/2010

Le concept de seconde chance vaguait dans l'air, avec les effluves putrides que courtisait les mouches langoureuses et avides de douceurs dépassées et flétries... Un accord des plus macabre surgissant de ces cadavres pourrissants, s'échappait de la fosse commune où festoyait la vermine. Il s'y mêlait des cris d'animaux extatiques dans cette jungle de forme anale et aussi feuillue que mon poil pubien.
Ma foi, presqu'une forêt de séquoias.

Enfin, après avoir négligé son hygiène corporelle pendant plusieurs mois... Environ 8 pour faire plus complet.
Un tel délaissement ressemblait carrément à l'attitude d'un suicidaire compulsif et franchement, je ne pensais pas l'imiter. Ça aurait été toute une perte de temps. De celles qui vous font passer toute une vie dans une province perdue à remplir votre grenier... Mais où qu'on en est rendus si la vie de simples paysans peu se permettre d'être si peu enlevante? Quoi qu'en y comparant la noblesse...

Les nobles sont toujours aussi lâches qu'il l'ont toujours été. Peut-être pour ça qu'il n'y avait que la mort qui paraisse adéquate en de telles circonstances. Question de rester quand même "fair play"...
Je n'y aurais pas recours car ce serait injuste de profiter d'un tel avantage à ses dépends. Cela ne ferait que me rabaisser au yeux de tous, même des miens. Je ne suis plus la locomotive que j'était, peut-être un wagon tout au plus. Crachant sa vapeur vers le ciel en espérant ainsi se cacher du soleil. À cette gare ne vient point de trains à cette heure tardive, mais la fin de l'attente était proche. La patience, en reste, n'en est pas moins une vertu. Attribuable, peut-être, de tout une belle chevelure de lutteur sumo. Quant à sa moustache... Que deviendrait-elle?

N'être que solitude. Seul et poilu. Aux poils bruns qui de plus est, mais bon. Les fantasmes étranges de vos génération sont encore bien au dessus des nôtres, nous, gens du troisième âge de ce siècle régis par le sexe et la dépravation. En vérité, je vous le dis mes enfants, nous sommes bien moins faits que des rats. Il nous manque l'audace d'écraser notre ego en face de notre folle survie. Navire qui sombre dans cet océan nappé de pétrole et de flammes dont l'air devient de plus en plus nauséabond...

Car j'avais lâché un gaz. Fragrance que seul mon père pourrait sentir alors même qu'il s'endormait... L'alcool le rendait toujours somnolent devant la télévision.

Son feuilleton préféré parlait d'une porn-star complètement dépassée, réduite aux actes les plus barbares afin d'attirer sur elle l'attention des médias. Elle tournait vers la camera son postérieur obèse et obscène en y insérant les derniers espoirs de l'humanité. C'était ce qui avait détruit notre jeunesse. La somme de notre stupidité et notre manque de lucidité devant elle.
Nous devions donc trouver un autre sens à nos vies, sans quoi Maman serait fâchée et nous devrions subir la merde séchant sur nos fesses rougies par les micro-ondes...
Ne me demandez pas comment, c'est juste arrivé.
Bon... Oublions ce traumatisme intense pour se concentrer sur nos objectifs primaires, c'est à dire, la domination, ou l'annihilation des races inférieures qui se trimbales orgueilleusement sur leur tricycles de courses.

Et là, PAOUF! Un pain en pleine poire met fin à ma réflexion. Je redresse la tête et recrache un ou deux jurons salés et gras. L'envie ne me manquait pas d'en relâcher d'autres, mais je ne m'attardai pas à ça. Ç'aurait été bien fade, et donc, plutôt que de faire leur jeu, je m'allumai une cigarette avec mon briquet qui ressemblait à une grosse fusée rouge bonbon.
Une garce avait piqué tout mes cigares et pour être franc, ça ne m'avait pas tant fait souffrir que ça. C'était étrange : Le tord me faisait souffrir, mais je ne la tenais pas comme responsable. De toute façon, elle n'aurais jamais reconnu la paternité de ses actes. Elle me dirait :
- Tu n'y comprend rien. Ce qui nous gouverne, c'est notre volonté et notre désir à peu de choses près.
Cette discussion n'aurait mené à rien. Elle se serait probablement terminé par ma décision de lui dire haut et fort :
- Je t'emmerde et je rentre à ma maison.

Arrivé la bas, Papa me dit de fuir. ( Car après tout, Papa a toujours été très tendre avec moi. )
- Il faut fuir, encore, trop de choses à voir en ce bas monde pour rester immobile à regarder passer l'eau dans un courant calme et plat. NON! Je ne laisserai pas ce journaliste faire de ma vie un cliché. NON! Plus de lait de vache dans mes corn flakes rassis. ÇA NE SE PASSeras...
Je sortis de mon appartement pour aller chercher un autre carton de lait au dépanneur du coin. Entre autre, parce que Lara Croft y va souvent pour me faire l'amour comme une bête... Avec moi... Ou ma salope de soeur!

Sérieusement, je fais des rêves terriblement étranges, mais ce n'est certainement pas plus abrutissant que la vie que je mène présentement. Vraiment, il faut que je change mes fréquentations, car sinon, je finirai exactement au point où j'ai commencé cette histoire...
Ainsi cède la sédation, sciant le sommeil vers ses versets les plus sombres avant la sieste.
Avec un peu de tetrapine et de cortisone, on devrait arranger les problèmes de douleurs et enflures causés par Babidi et Majin Buu.
Bref, l'univers Dragon ball Z très peu pour moi dorénavant. Je préfère rouler des katamari avec ces dragon ball! Non seulement ça brille, mais en plus, imaginez le nombre de souhaits. C'est effarant! Honnêtement, un objet comme celui-là ouvre au monde (surtout à moi) pleins de possibilités.

- Et vlan, c'est un retour à l'époque des paquebots géants s'enfilant des aristocrates le sang brûlé par l'alcool et le cerveau enfumé de tabac avec un peu d'héroïne dans les veines et comme tout mortel, une envie irrésistible de baise.
Je devais absolument me débarrasser de ma petite soeur pour retrouver Lara Croft et lui avouer mon amour. Comme ça j'aurais des enfants nés avec des mitrailleuses, armés de tout un attirail. Vraiment, l'entraînement balistique est tellement implanté dans notre société qu'un bazooka est devenu une marque de bicyclette aquatiques. On est en droit de s'attendre à beaucoup plus d'un chewin gum que d'un homme politique vieillissant.
Malheureusement, Godzilla cracha un de ses jets enflammés et radioactif qui ravagea la moitié de la ville et sa banlieue, justement là où je me trouvais, alors on n'y coupe pas, encore les fesses rouges, tel un babouin hypocondriaque et hyperactif qui ne peut s'empêcher de se bouger comme un obsédé.

Il fallait que je fasse quelque chose pour le calmer. D'un grand coup de pelle à tarte, je l'assommai sec. Il devait l'être pour de bon vu le son qu'il fit en touchant le sol. Sa mère prendrait un grand plaisir à en dévorer les chaires, j'en était persuadé. Un travail bien fait qui ferait sûrement la joie du boucher du coin avec ses commandes.
- Un filet mignon aux I.G.As!
Donc, pendant que mon amis me cherchais quelques légumes pour en faire une barre à nutriment aux tomates/toffu/piments/fèves/petits pois/ et bien sûr... Du chocolat. Car tout le monde le savait friand de toutes les petites gâteries que la main de l'homme pouvait paisiblement produire en masses.

C'en était comme si la vie s'étirait en de longues étagères d'épiceries. De quoi scinder en multiples parties la sanité mentale, même du plus grand psychiatre qui ne serait point capable de remettre tout les morceaux à leurs places, et en deviendrait fou...

Lui et mes parents, alors il n'y a plus de poires...

Je veux me faire Lara Croft dans une place entourée de gros Mechs Warriors habitant une pyramide aztèque. Comme ma première fois, et non de dieu, c'était extra!

Etonnamment, le sang sur les mains me sied bien. Franchement, le meurtre provoque une sensation extatique si douce... Mais faut-il encore qu'on s'en souvienne dans le vent de folie qui balaie mes derniers cheveux. De toute façon, ma calvitie avait vraiment effectués ses derniers ravages. Je me disait bien qu'il serait le temps venu d'une moumoute.

Poilu, et bien frisé, pour un dernier discours avec moi-même et mon corps autrefois velu. Je n'aurais pas du oublier mon linge chez la soeur de Lara Croft... Tout les Crofts sont des nymphomanes sadiques.

Franchement, vous les avez-vus!? Leur allure nonchalante, leurs habits, tout en eux transpire la prostitution! Le cycle continue circulairement de gyrer dans tout les sens aussi sensiblement que subtilement possible pour quelque chose d'aussi gros. Il est temps pour un régime, une lipposuccion et un agrafage de l'estomac.
Sur cela, être svelte, n'est pas donné.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeLun 13 Sep - 3:06

07/09/2010


Du haut de ma chambre d'hôtel, je m'ennuyait, regardant la rue qui ressemblait étrangement à une maquette "Fisher-Price". Une rue délabrée, pleine de promesse de richesses, mais qui était aussi vide qu'un centre empli de peste. Il faut faire gaffe, parce qu'on pourrait étouffer dans ces endroits usés et macabres. Ça sent le diable.
Nos racines s'évertuent sous les déserts immenses. Des océans de sable dans lesquels mes yeux se perdent, glissent sur les terres dont hériteront mes enfants. Mon mari Roger demanda au notaire un entretien seul à seul. Il pense que je ne le sais pas, mais j'ai appris qu'il avait un grand secret gardé, caché au plus profond de son plexus solaire. Il ne l'avait jamais avoué à personne, mais, il était faible d'un côté de la colonne véritable et les médecins prédisaient qu'il ne pourrais plus se pencher, ou cracher, parce que ses poumons se sont accrochés lors de sa chute brutale du ciel.

En tant que sa femme, il était donc ma mission de retrouver chacune des pièces éparpillées de mon mâle dominant. Il n'en restait que des miettes. Je pris donc mon tube de colle et commençai le travail long et fastidieux de reconstitution. Saloperie née d'une addition, il ne faut pas avoir peur parce que le curseur et la sueur me caressent la nuque, sans compter le stress bien entendu.
La grande croisade, ma destinée, allait se jouer sur ce lancé de dés dans un casino, un taudis de la rue st-catherine, lancé de dés qui se termine dans les égouts. J'avais un contact dans ce quartier qui m'avait dit que je pourrais retrouver son coeur dans les niveau inférieurs de ses boyaux et le lui remonter au niveau de la cage thoracique. Ainsi, la prochaine fois que je le tuerai, il pourrira dans le ton d'un compost à animaux et sinon, je le couperai en morceaux pour les oiseaux, pour les corbeaux géants.

Oui, la nature à évoluée, et nous aussi nous étions victimes de la sélection naturelle. À présent, nous ne sommes plus très nombreux et notre race est en train de s'éteindre comme un feu de paille abandonné durant des années dans une nappe de pétrole. Il ne s'éteignait pas vraiment.

"Mon amour, j'aimerais que tu soit avec moi, que tu reste à mes côtés lors des moments difficiles de ma vie", Dit-elle avec les yeux les plus tendres qui soient.

"Avec difficulté, je bégaie, je ne sais plus comment réagir. Le pire, c'est qu'il me faudrait agir, sinon ça seras pire si j'attend avant d'en parler. Bon, il faut accepter que parfois, il est nécessaire de piler sur son propre orgueil afin de découvrir de nouvelles forces et ainsi maîtriser ses propres faiblesses."

La prochaine pièce devait être son rein. Il me restait moins d'un mois pour effectuer la résurrection. J'achetai donc mon ticket pour la Chine avec le coupon sur mes épaules.
Même avec la capacité de ressusciter d'entre les morts, il serait toujours vulnérable à la femme qui l'as fait poireauter. Il devenait cinglé parce qu'il était obligé de rester enterré par cause du scandale médiatique qu'avait organisé sa famille avare. Un complot scrupuleusement conçu pour ruiner sa réputation et ainsi accomplir leur vengeance.

Après, ils pourraient aller en vacances, hors du continent d'abords. Puis, par la suite, il faudrait passer par le bureau de l'émigration sur Phobos. De là, les choses s'accéléreraient grandement. Surtout qu'une sorte de mercenaire dans un exosquelette mécanique avait vidé la place avec son animal.
Ça reste que la glace est cassable, si tu casse la glace, tu va pouvoir plonger et trouver le virus pour sauver l'honneur de ta carcasse.

"Il ne m'auront pas, car je comprend leur stratagèmes, mon héritage est à moi! Oui, j'allais contrer leur stratégies grâce à mon héritage, oui... J'allais les vaincre! D'une façon adéquate pour leur vision des choses. Dans une arène politique, publique... Leur arène.
Le moment était venu pour tous de savoir ce qu'ils avaient fabriqués. Sans se faire gêner, ou négliger. Même Barnabé voulais la tranquillité sans être à l'état sauvage, apeuré de redevenir l'animal frénétique qu'il était autrefois. "


Sa vie tournait tel une horloge mal conçue qui cherchait à étrangler chaque seconde. Elle explorait pourtant encore ces couloirs douteux où elle pourrait avec un peu de chance retrouver la pelle pour enterrer le coeur de la peste. Et que la mort arrête de de suivre ma trace, ou ma pensée, qui ne pouvait ralentir le flux de synapses, après tout... Ma vie en dépendait. Rester calme, il fallait affronter tout ces politicards la tête haute. Arrivé au bout du déversoir, elle ouvrit le coffre comme le lui avait expliqué son contact. Le coeur de son homme s'y trouvait, mais encore, elle ne veut pas déplaire à son contact alors elle lui dit :
- Ça suffit! On ouvre les cages, on se cache et on attend l'arrivée du messie interstellaire!
- Mais non voyons, nous allons confronter la situation avec courage et obstination!

Quelques semaines plus tard, j'eut achevé le rituel pour le ramener à la vie. Quelle réunion ce fut! Il ne nous restait plus qu'à passer à la pièce d'à côté pour faire le plein d'armes et dire au patron que nous allions traverser par les marécages bouetteux et humides.
C'était un endroit désertique, ternit par la solitude des voyageurs et des étrangers.

Bientôt, sur tout les holoécrans, l'on verrait la fleur de leur vice s'épanouir. Des pétales humains hurlant de milles voix leurs souffrances. Le métal de la lame avait été chauffé tellement longtemps que même le diable aurait pu la vouloir pour son armée de scarabées enragés et nécrophages.
Tout les villageois redoutait la peste et les maladies apportés par la vermine et ça, ils le savaient. Ils auraient pu nous empêcher de mourir des dizaines de fois, mon amour. Ils ne l'ont pourtant pas fait. C'est cette rage qui brûle en dedans de moi, comme le soleil. Les nuages formaient son visage dans ma tête. Ce n'était pas qu'un mirage hallucinatoire, c'était bien réel.

La nuit se levait, la lumière dépérissait et en ce moment, mes os s'atrophiaient, envahis par un froid viscéral. L'air quittait en sifflant la cabine de pilotage et s'ils ne faisait rien, leur quête échouerait, diluée avec eux dans cette chambre froide.

La méthode est radicale et simple, tu lui tire une câlistre de balle dans sa tête, point final, bâton! Vous voyez, régler les problèmes dans notre culture c'est pas compliqués... Un petit coup de gâchette et plus de divorce. Plus de mensonges pyramidaux, s'entre-dévorant pour le seul plaisir de trouver celui qui nous feras le plus mal.
Mon homme et moi, c'était jusqu'à ce que les araignées mangeuse d'hommes nous sentent. Il faudrait alors se rouler dans les emmerdes pour ne pas risquer d'être son repas, s'apprêtant à être régurgités, digérés, coupé, bref... Rien de bon pour ma propre santé.

Donc, c'est à ce moment que me vint une pensée amère :
- Mon amour, tu savais n'est-ce pas? Que ce vaisseau n'était pas sécuritaire. Tu savais que je viendrais te chercher... Alors...
- J'ai pas l'heure sur moi, et aussi, tu n'avais qu'à me dire de ne pas bouger et je serait resté. Mais, j'ai été mal informé.
- Ça je ne te le fais pas dire! Moi aussi on ne me dit jamais rien.
Il regarda l'horloge, les yeux froncés, attendant quelque chose qui ne venait pas.
- Tu sais Samia... Parfois, il vaudrait mieux laisser le passé dans sa tombe. Je ne suis pas revenu avec la vengeance, mais le progrès qui avance à petit pas. Nous allons convaincre la foule de manifester contre le gouvernement corrompu et totalitaire. Il est clair que les méga-corporations prennent le contrôle des ressources primaires, tous des enfoirés, tu sais... Mais ce n'était pas une raison pour me ramener Samia. Ce qui est mort est mort. Tu aurais du me rejoindre.
- Dave... Si tu veux... Tu pourrais faire ce que tu veux, mais j'ai décidé de te laisser. Tu n'est plus du tout le même.

"Oui c'est vrai, j'avais changé, et j'était moins naïf qu'autrefois. Il faut dire que devant la dystopie qu'est devenue la plage de nos actions, il ne seras bientôt plus possible de s'extirper de la boue sous nos yeux."

"Lui et moi, je croyais que c'était le soir. Quand je suis sortie, c'était complètement la nuit, puis, Nemesis m'attendait avec sa dérouleuse et son bazooka. Tout s'approchait d'un dénouement, moi, j'était prête, mon avenir, c'était cette dérouleuse. Une grande pellicule de film projetant des images cannibales, se dévorant les unes les autres sans plus chercher à faire de sens."

Elles y avaient renoncées depuis longtemps.

Apitchou! Pow! Damned... Head shot. Je suis désolé... J'ai éternué...
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeSam 16 Oct - 3:39

Ça faisait longtemps, mais ils sont re retour. J'annonce officiellement la reprise des cadavres exquis du mardi.
Et en voici un à vous mettre sous la dent en attendant. Un qui est assez bon d'ailleurs.


15 / 10 /2010


Je regardais attentivement mon jeu de tadlak, une nouille de ramen en bouche, encore indécis, scrutant mon adversaire tranquillement. Un pendule me narguant de sa longue langue de fer. L'immuable Temps... Celui qui fait tomber nos dents et s'accumuler la vaisselle sale sur les rivages multiples suintant de sueurs.
Sous le stress, sous la tension d'une batterie 40 gigawatts.
Nous étions tous pensifs, le suspense nous dévorait peu à peu. En comptant la chaleur, la comparaison avec un gigot sur broche, comme dans les restaurants à shish-kebab, était permise.
Ce pendule était d'une minable imitation, cette chaise même pas en vrai bois et ce tavernier... Sa moustache ne me revenait pas, mais bon. Je devais retourner encore bien avant cette moustache pour bien expliquer comment tout ceci avait pu commencer. C'était bien à prévoir que je m'embourbe un peu au fond d'une maison de vieux séniles et pédants, car si je n'arrive pas à vaincre mon opposant, empochant du coup la mise astronomique de cinq écus...


Il ne se doutait encore de rien. Ce pendule se fichait que tout aie commencé avec une femme, un écureuil, ou un poisson rouge. Tout ce qu'il souhaitait, c'était pouvoir accéder à un peu de luxe et de bon temps dans sa vie, pour une fois.
Pour une fois, penser à sa famille, à ses proches, à ses ambitions personnelles, toutes ces choses sans valeurs que le monde attendait de lui qu'il défende et aime. Il n'en avait rien à foutre. La seule ayant un tant sois peu de valeur à ses yeux, c'était un écu sur la table... S'il démontrait assez d'habilitée dans son jeu, il pourrait enfin vivre la belle vie, comme il l'avait toujours refusé.
Une cage dorée, remplie de tout les stéréotypes dont, supposément, chaque homme avait besoin. Il ne fallait pas se leurrer, tout cela était trop absurde pour en faire une obsession. La volonté de l'hôte reprenait le dessus...
- Une bière s'il vous plaît. Et n'oubliez surtout pas mon petit parasol jaune à l'intérieur!
Oui, une petite gâterie comme ce monde savait si bien les faire. En attendant que je puisse finalement trouver le moyen de faire ravaler chacune de ses secondes à cette grande étendue d'égocentrisme sur mille et une pattes qui ne paie rien pour attendre. Aujourd'hui ce seras le grand...
- Voilà votre bière monsieur.
Pas moyen, n'est-ce pas pendule? Tu n'en rateras jamais une...
Je pris la bouteille que me tendait le tavernier et la lançai contre sa maudite horloge qui n'avait aucun sens de l'étiquette avec ses tics, ses tacs et ses tocs. Et là! Là, c'était le moment. Celui où le tavernier me gueule dessus.

- Petit con! Sort d'ici et ne revient Jamais!
Je n'en avais pas l'intention. Ma tâche ici était terminée de toute façons.

Changement de perspective.

Je suis une femme. Malgré tout ce que les autres myopes peuvent en dire. Aujourd'hui, la majorité portait du 42D comme sous-tifs, mais pas moi. Je n'en avais presque pas et n'en avais pas demandé non plus. Jamais je n'était devenue une femme auparavant. Tant pis, il faudrait faire avec. Le Temps n'attendait pas, lui... Je cassai d'abord la glace en lui offrant un regard remplit de hargne tout en déplaçant ma pièce sur le jeu de table en quadrillé.

- Petit chou, laisse donc jouer les grandes personnes.
- Mais, maman... T'as dit qu'on jouerait ensemble!
- Va dormir, tu n'avais qu'à ne pas perdre la tour Eiffel dans un pari!
Eh bien merde, j'était maintenant l'amie d'une perdrix barbue, mère de famille, ayant comme seul dialogues un "hmrg", ou un "mrah!". Non seulement son manque de dialogue raffiné me tapais sur le système, mais en surplus, il me faudrait battre le temps ici plus rapidement qu'ailleurs. Je ne retournerai pas à l'asile. Mon nom est Folie, certes, on ne se décide pas à vaincre le temps sans un peu de n'importe quoi. De toute façon, avais-je vraiment une autre option? Avais-je vraiment...
- Échec et takamarch!
Voilà, c'était foutu. Adieu subtilité.
- Je suis désolée que ça se passe ainsi, croyez-moi. Dites vous bien que vous en avez de la chance de ne pas être immortelle.
J'achevai la mère et le marmot à coup de jeu d'échiquier et je pris la mise juste avant de me diriger à toute vitesse vers...

La porte de la taverne qui, bien entendu, était bloquée par deux gardes maintenant. Mais qu'est-ce que je fichais encore dans cette taverne? J'avais cette fois le corps d'un vieillard... Le Temps m'avait battu. J'avais du reculer. Je me retournai et je fut pris de confusion, mon coeur battait la chamade, je n'avais rien à y voir ce coup-ci. L'établissement était une nuée de corps en charpie. Ce serait bon de quitter par la porte de derrière avant que les gardes ne m'ajoutent au carnage.
Je me précipitai dehors, mes poumons de vieillard brûlant sous l'effort. Où allais-je me diriger? Qui voudrait de moi maintenant? Dans cette ville impardonnable qui ne donne aucun répit...
À bout de souffle, je m'affaissai sur le sol. Cette fois, l'Ennemi m'avait bien eu. Je ne pouvais pas me permettre de mourir dans ce corps. Tout serait fini sinon. Je devais trouver une horloge... Vite.
Apprendre ce qui s'était passé, situer où j'en était, l'heure qu'il était, mais surtout, trouver un moyen de jouer avec la trame temporelle, car il se passait des choses n'ayant plus cours depuis des siècles. Comment mon ennemi avait-il pu regagner ses forces aux limites de l'effondrement? Combien d'horloges encore à réduire en poussière pour parvenir à mes fins égoïstes, voire, purement narcissiques? J'était prêt. L'une des seules, sinon la seule entité, connaissant le secret de la navigation temporelle. Il consiste simplement en la haine la plus totale de l'Ennemi immortel.
Certains de mon époque d'origine croyaient même qu'au départ, le Temps avait été un être vivant. Sa peur de la fin nous plaçant à la merci des pires options. Mon père me disait que le Temps, lors de son vivant, avait prit soin de tout structurer, car il était un être incroyablement perfectionniste.
En gros, un chieur de premier ordre.
On devait au temps, entre autres ; la mort, le vieillissement, la poussière, la moisissure et etc...
Et moi, je savais qu'il se cachait, au-delà de notre perception, un moyen de grandir en connaissance, ainsi qu'en expérience. J'allumai une cigarette tout en regardant l'enseigne la plus proche. L'affiche indiquait un centre d'hébergement pour les carcasses de ma sorte. Là, il y aurait sûrement l'une de ces vielles pendules géantes. Une de celles qui pouvaient encore parler.
L'endroit accueilli mon entrée par une marée de toiles et de poussières, peut-être signe que plus personne ne visitait les vieilles mécaniques depuis le second avènement de ces foutus cadran solaires. C'est à ce moment que je la vis: la plus monumentale de ces grands-père d'horloge.

- Alors Folie, toujours à courir après les secondes?
Me dit-elle de sa grosse voix de bronze.
- Peu-être bien.
Je la saisi par le balancier et haussai la voix sur un ton autoritaire .
- Je n'ai pas le temps pour tes paraboles énigmatiques. Je dois savoir ce qui s'est passé, spécifiquement à 23 heures dans cette petite taverne d'il y a trois coins de rues!
Un long silence. Elle ne tiqua même pas. Et juste comme je croyait qu'elle allait jouer les tocantes, elle repris.
- Le temps est un outil qui s'utilise avec parcimonie. Tu est encore jeune, plein de naïveté. Le Temps est fluide, mais l'eau se glace et perd de sa libération.
- C'est pas un peu fini ces conneries?
J'empoignai la chaîne du remontoir et la tirai à rebrousse montre. L'horloge sonna.
- C'est tout ce que je sais, je le jure sur l'heure!
Je fronçai le sourcils avant de lui tirer les vers du nez.
- Je ne suis pas encore convaincu.
Je secouai l'horloge violemment.
- Pac les saintes secondes pendulaires, d'accord! C'est le Temps qui as fait passer le message. Il croit que la fin est proche...
Je n'eut pas le temps d'en apprendre plus. Un infirmière poussant un vieil homme approchait. Mais... On eut dit le même vieillard que j'avais vu étendu au pieds de la taverne, comment était-ce possible?
- Sérieusement, comment c'est possible! Je t'ai vu mort!
Pas le temps de comprendre. L'infirme me fit un sourire énigmatique. Je fracassai l'horloge sur le sol avant de prendre la fuite. Si le Temps s'était repris un corps, la fin était sur le point de connaître soit une altération, soit un dénouement. Tout cela ne me vaudrait rien de bon. Hors de mes gonds, j'hurlât :
- On peut m'expliquer ce qui se passe? J'aimerais bien... Comprendre?

Trop tard. Après avoir détruit l'horloge de l'hospice, j'avais à nouveau changé de corps. Un garçonnet de 8 ans se réveillant dans une voiture. Sa mère le regarda avec un grand sourire, maternel et rassurant.
- Ne t'en fait pas, mon trésor, tout iras bien. C'est normal les crises de colère à ton âge, selon le psy.
Je devais me sortir de ce faux pas au plus vite. Les psy n'étaient jamais de bonne augure. Heureusement, le cadran de la radio semblait à l'heure juste. Il me suffisait de le détruire, le détruire immédiatement pour reprendre un autre hôte. Sauf que la garce à mis le putain de child's lock à sa ceinture, comme si à 30 km/h c'était dangeureux!
- Pauvre fille, tu ne comprend pas ce qui est en jeu! Laisse moi bousiller ce cadran numérique!
Je me mis à mordre la ceinture pour tenter de me détacher. Si seulement le temps pouvait ralentir... Ma vie, c'est comme dans les films où le héros réussit à la seconde près. Non, en plus, elle avait le compteur des secondes pour me rassurer. 25 secondes?! Pas croyable! Cette femme ne savait vraiment pas ce qu'elle faisait!
- Arrête de mordre ta ceinture! Tu vas te faire mal, poussin.
- Arrête la voiture!
- Mais...
- Arrête cette putain de voiture, ou... Je me pend avec ma ceinture!
La mère. tétanisée, arrêta brusquement le véhicule au moment où le compteur affichait 50 secondes. Il fallait trouver une solution au plus bref.
- Calme toi, maintenant. Pourquoi veux-tu détruire l'horloge?
Pas le temps de m'expliquer. Le véhicule arrêté, je pu détacher ma ceinture et foncer sur le cadran. La mère me prit par le bras pour m'en empêcher. Découragé, j'utilisai le crâne de ma supposée mère tel un marteau, la fracassant violemment contre le cadran, ma dernière chance de me sortir de ce coup du sort. Le bigre de cadran était solide. La salope résistait. Je du m'appuyer contre le siège passager pour frapper encore et encore...
L'horloge était réduite en charpie, mais ça ne marchait pas. L'affichage numérique clignota... Et une.
Devancé par le temps d'une putain de seconde, un bouchon de traffique sur l'autoroute du continuum. En plus, j'avais maintenant le cadavre de cette pétasse sur les bras et du sang plein les mains. Est-ce ce qu'avait voulu dire l'horloge? Est-ce que je divaguais, ou alors, ces carlingues d'engrenages commençaient à faire du sens?

- Je vais devoir conduire ce tas de ferraille dans un endroit sûr. Te dissimuler pendant une bonne heure, ou deux...
Évidemment, atteindre les pédales ne fut pas simple. Pourquoi fallait-il que les horloges de voitures ne soient jamais à l'heure? Et que signifiait cette petite lumière sur le dessus du volant? Quoi? Un antivol? La merde qui s'accumulait.
Je devais cacher le véhicule et m'assurer de la faire rapidement. Le Temps n'en était plus au badinage. Pour ce que j'avais pu en comprendre, il serait bientôt achevé, point. Ou alors, ma lutte?

J'entrai dans l'entrepot en refermant derrière moi la portière de la voiture, rendu là, je pourrais bien me cacher par moi-même. De toute façon, quand le Temps arriverait à bon compte, il en serait fini de toute cette histoire. C'est justement ce que je dois éviter à tout prix. Mais d'abord... Je devais me départir de cette enveloppe de gamin.
Je versai une larme sincère pour le moment où il trouverait sa route, voire même sa longue et attendue vérité.

Le chemin n'était pas terminé, mais à chaque fois, ses propres actions lui amenaient une profonde sympathie pour les victimes qu'il ajoutait à cette guerre. Il trouva finalement un échappatoire. Un ordinateur dont le timing était mis à jour par le net.
Cette invention pourrait me permettre de voyager en harmonie avec le flux temporel. Elle est là, ma solution. Trouver un ordinateur, me rendre jusqu'à lui et planifier son assassinat.
En général, une chaise en pleine carte mère suffisait à utiliser ces rares dons du destins.
Quelques minutes plus tard, j'avais enfin regagné une enveloppe me donnant plus d'indications sur la marche à suivre après l'ordinateur, cette merveille technologique. L'enveloppe m'indiquait que je devais prendre la chaussée.

Je du combattre sa volonté. Évidemment, il fallait bien que je tombe sur un suicidaire qui allait s'emboutir dans un arbre! J'évitai la catastrophe de justesse. Tout était compté, cette enveloppe corporelle était faible certes, mais mon karma revenait peu à peu. Enfin, j'avais la faveur de l'univers, ce qui ne m'était pas donné tout les jours. J'abaissai le pare-soleil pour regarder qui j'était cette fois. Un asiatique d'une trentaine d'années. Plutôt séduisant. Suffisamment pour tenter d'aller quérir ce que je convoitait. Il était hors de question que je m'arrête ici. J'ai eu de la chance, tout de même, jusqu'à présent. Il n'en tenait qu'à moi de saisir l'opportunité n'offrant que peu d'occasion d'être à ma portée.
En retrouvant Vanité, il faudrait lui révéler ce qu'avais dit l'horloge. Elle devait savoir. Vanité savait tout. Elle englobait la connaissance du temps, des voyages, des pèlerinages personnels. Vanité pour guider mes pas. Elle seule pouvait enfin orienter ma destinée, mon chemin, en ce soir bordélique. Elle avait un endroit bien à elle, un numéro de téléphone fixe. Si seulement j'avais un...
Oui! Un cellulaire! Composer le numéro, voilà!
Je pouvais la contacter, cette oracle aux milles questions et milles réponses.
Je sais! Demander à... Non, en voler un seras plus simple.

Plusieurs précieuses minutes plus tard, j'était dans un café à parler avec Vanité.

- Tu est mieux d'avoir une bonne raison de m'avoir fait venir ici, Folie.
- C'est le cas, Vanité, j'ai perdu le Temps et j'ai besoin de toi pour le retrouver. Ici, même mon don devient faillible, toi tu peut guider mes pas vers un chemin propice à exterminer le temps sans que nous mourrions tous.
- Folie... Tu ne comprend pas. Cette croisade contre le Temps, ce n'est pas une guerre, c'est une évasion. Ce n'est pas dans la fin que tu parviendras à trouver le sens de ta fugue. Tu ne cherche qu'à emprunter les sentiers, tu ne les suit jamais complètement. Voilà ton problème.
- Alors, tu est passée à l'Ennemi?
- Non, je suis simplement fatiguée de jouer à "chat perché" et "où est Charlie?" avec toi.
- C'est à dire?
- Temps est en route vers ce café.
- Le Temps ne peut-il jamais s'arrêter pour moi? Pourquoi cherche t'il toujours à me fuir? Réponds-moi, Vanité, illumine moi de ta sagesses!
- Le vieux est derrière toi, ducon. C'est ta fin ce soir, Folie. Avec toi, la fin des hommes.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeMar 26 Oct - 1:03

Mis à part une immense lacune de la notion de lieu ou de constance de l'univers en général, un très bon exemple d'un cadavre exquis en tant qu'exercice. Celui-ci contient presque la totalité des erreurs de formes de nos joueurs les plus communs. Néanmoins, enjoy if you can...

19/10/2010


Les blips envahissaient ma tête alors que je couchais sur le papier des idées, venues d'un début expéditif. Des origami mentaux, souvenirs s'avalant les uns les autres dans des lueurs maladives. Mes pensées, repliées dans des formes farfelues et anguleuses, ne font plus aucun sens.

Un cerveau de mouette, un rat fouetté, un Cadavres exquis. SAY aussi, seraient nécessaires pour continuer cette expérimentation sur la force karmique des composantes telluriques excitables de la croûte terrestre.
En seconde phase, il devrait jauger le degré de corruption magique de l'endroit, palpant l'opinion publique via des cristaux géants. Au travers de multiples reflets, des images de bancs de tortues nous parvenaient. Il nous était impossible de deviner ce qu'adviendrait maintenant du sort de notre expérimentation.
- Il va falloir encore tout recommencer de "A" à "double-K"!
Grommela-t'il avec insatisfaction avant de se remémorer son alphabet khratien, se rendant soudain compte que la dernière lettre n'était pas Cadavres exquis. KK, mais bien Cadavres exquis. UI.


La traduction de ces textes anciens, sensé permettre la compréhension des tortues de mer n'était pas simple. C'est probablement pourquoi le roi avait tant investit dans nos folies, il espérait sans doute trouver un remède au vieillissement. En effet, le pauvre roi, devenu sénile et infertile, trouvait impératif de faire se développer le niveau technologique de son royaume jusqu'au stade du clonage. (Ou de l'enfantement artificiel...) Le tout afin d'avoir une évolution plus stable.

Après les mutations génétiques produite par les erreurs d'expérimentation du cinquième Reich, il était devenu important de conserver le fil de ces choses complètement absurdes et anodines. C'était devenu une vision, voire même, un rêve commun qu'il fallait entretenir pour ne pas le voir se flétrir tel une rose des neiges dans le désert de MIDI. Malheureusement, le doute, tel le plus envahissant des phénomènes sociaux, emplissait aujourd'hui les clones comme il avait vidés nos ancêtres imparfaits. Dans nos laboratoires, la foi en la science se traduit par l'excentricité de nos rides et de nos expressions très peu conventionnelles. Remarquez, elle se traduit aussi par une confection très originale dans le domaine du textile. En effet, le mocassin de Skaï est très vendeur cette année.

L'ennui avec la conformité engendrée par le cinquième Reich, c'étaient les cycles de consommations. Il n'était plus question de diversité. Tout ce qu'il nous restait était un peu de poudre de kappa, des yeux de kappa, des langues de kappa, des écailles, des griffes et du pain un peu rassis... Juste pour le goût.
Après ce repas digne d'un prince des égouts, il quitta pour une petite marche digestive parmi la fiente et la lie de ce qui nous avait unis au départ.

"Voilà qui me remettrait le code en place. Pour ça, il faudra d'abord sortir du sous-marin d'expérimentation. C'est quand même dommage, ces fuites, ces bruits sourds de sonde et de radar, c'est mon chez moi. Là où j'ai enfin commencé à effectuer mes premières missions d'espionnage et de contre-espionnage à l'étranger. Et le tout, en restant bien assis chez moi, à m'occuper de ma grand-mère malade tout en dégustant de ses délicieuses tartes aux fraises bien chaudes. J'y songeai encore, et encore...

Pourquoi, diantre, cela m'ébranlait-il autant de devoir sacrifier mon furet au nom de la science? Une simple vie, ça ne devrait pas trop être difficile. Pour une si grande cause! Mais ça l'est. Ses petits yeux porcins restaient fixés sur mon porte-monnaie alors que le vent faisait claquer mon imperméable. Je lui achetai une brochette de calamars grillés. Pas n'importes lesquels, les vieilles viandes, la véritable viande.
Un peu de temps, c'est tout ce qu'il me fallait, et ce festin serait ruiné, ainsi que la réputation d'André. "


Ce grand snob libidineux qui prend le devant de la scène, le voilà qui arrive! Il tombe le rideaux rouge et sombre la foule dans le noir. L'immense obèse s'avance et enfourche son tabouret de ventriloque pour donner à son auditoire diversifié un atroce et endormant monologue :
- Je suis ici ce soir, pour vous assaillir de mon savoir et de ma prestance. En ce jours béni, où vous aurez l'insigne honneur de m'écouter et de vous faire divertir de votre chemin.
L'obèse sorti alors une marionnette de sa valise.
- Alors Jhonny, on se sent mieux à l'air libre?
- Mieux que jamais,
L'air ambiant était empli de sulfure et d'ammoniac qui s'infiltrait dans leurs poumons très peu affectés par ces composantes du tableaux périodique , mais pourtant très sensible à l'air commun que respirent les masses incultes. Ces pauvres hères qui vont de gauche à droite en sautant de dizaines de mètres. C'est alors que le spectacle battait son plein que la foule fut kidnappée par des extra-terrestre. Ils étaient verts, à 20 yeux, à trois dents bien pointues et de grandes mandibules. En fait, le plus troublant, c'était leur 2 énormes poches ventrales dont l'intérieur feraient passer les plus impitoyables vierges de fer pour des boîtes de cure-dents.

"Je sorti du théâtre avec empressement. Quelqu'un devrait avertir le cinquième Reich que les extra-terrestre pourraient maintenant décrypter notre A.D.N.

Étant tous clonés, une prise en captivité ce n'est pas trop grave , on y est habitué. Il fallait voir les deux options : Soit garder son calme, soit se laisser aller à ces instincts primaires qui usent le corps au maximum de ses capacités en situation de stress.

Les navires quittaient maintenant le port et, à cette heure, il ne serait pas aisé de trouver un fonctionnaire à qui adresser sa plainte. Au mieux, il pourrait nous sauver... M'enfin... S'adresser au comité interstellaire des espèces multiverselles en voie d'extinction . La procédure prenait une tournure dramatique, voire même, apocalyptique. Cette espèce risquait, par sa disparition, de briser l'équilibre fragile dans lequel se soutenaient les replis secrets de notre existence.

L'univers, en forme de grenouille pour l'instant, ne supportait que momentanément notre présence ; nous étions tous fumeurs. N'importe quoi avec une morphologie d'amphibien explose près d'un paquet de cigarettes allumées, surtout, si les dites cigarettes sont insérées dans la bouche du dit amphibien. Probablement que la main du grand Plieurs s'essaieras alors à faire du monde autre chose ; une grue, un lapin peut-être...
Alors qu'adviendrait-il de ce lapin? Serait-il vraiment réduit en charpie par la pesanteur du véhicule? Non... Cette nouvelle terre ne me plaisait absolument pas. En fait, pour mieux le phraser, cette terre me plaisait autant qu'une colonies de fourmis cannibales rampant sur la poitrine d'un ours polaire.
Le parfum écclésiaste de sa chaire flétrie me ravissait le coeur.
Quelque chose perdait de sa consistance, les événements ne se passait que trop rapidement.
Je devais continuer, rester en extase devant cette tentatrice idée qui envahissait mon esprit telle une gigantesque toile d'araignée d'une soie goudronneuse. Cette corruption des eaux avait duré depuis assez longtemps déjà. J'était au courant à cause de mon travail sur les tortues de mer. Les toxiques empiraient, leur donnant une odeur de poulet pétrifié. Non seulement elles empestaient, mais en plus le temps qu'elles prenaient pour se laver dépassait de près la durée d'une chanson d'harmonium. Vraiment, la seule raison pour laquelle je restait dans cette hôpital, c'était ma jambe cassée.

Quelque part, mon équipe avait peut-être besoin de moi. Ou alors c'en était déjà fini? Était-ce vraiment le moment de laisser place à l'incertitude et au doute? Non, le moments était à l'action et aux aveux, pour enfin réussir à délier le problème imposé. Après cela, il ne resterait plus qu'à améliorer l'état de santé du code basique.

Ce fut alors que je le vis, me bloquant le chemin. L'être était un humanoïde blanc, sans visage. Il tendait vers moi son arme, comme pour me prouver qu'il n'avait à mon égard aucune intention hostile. Enfin, les pourparler devenaient une option, bientôt nous pourrions aspirer à une paix durable. Malheureusement, tout ceci ne semblait, pour l'instant, n'être qu'une utopie. Un rêve sanglant composés des lames de mon propre pêché. L'homme sans visage continuait de m'expliquer en signes quelque chose que je ne comprenais pas. C'était comparable à lire du japonais ou de l'espéranto en pleine crise de myopie. Bon... Une mains avec le chiffre 8, ça je comprenait très bien, mais une autre avec le symbole de l'infini?
Ça c'était un vrai mystère. Quoique... Bien sûr!
Il me montrait comment terminer le pli de l'origami originel. Ce qui était grenouille devait devenir lézard. Nos erreurs ainsi que nos lacunes évolutives devaient être mises en rétrospection. Notre sang devait se purifier, s'adapter comme l'être savait le faire dans des temps immémoriaux, lorsque les premiers primates devaient encore faire face au multiples dangers rencontrés dans les fabriques de cuillères.

J'acceptai les révélations de l'homme blanc sans visage, puis, je me jetai hors de l'avion. Avec comme seul réconfort l'air qui caressait ma douce peau lisse. Je devais accepter l'inévitable, accepter que peu de gens peuvent faire tenir des ballons sur leurs nez. J'abandonne. "

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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeJeu 11 Nov - 23:45

... lol...
Quelle chute!
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeMer 26 Jan - 7:35

Quelqu'un s'intéresse t'il encore à ce projet?
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeMer 26 Jan - 20:54

MOi.
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitimeSam 11 Juil - 3:30

Ok, il y a vraiment des perles abandonnées ici.
Faute de relancer le forum, est-ce qu'on relance les cadavres?
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MessageSujet: Re: Cadavres exquis.   Cadavres exquis. Icon_minitime

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